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STOP à la destruction des espaces naturels et de la biodiversité

Le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc sera-t-il encore une fois sacrifié à la production industrielle d’électricité ?

Face aux menaces que font peser sur les terres agricoles et la biodiversité deux projets de panneaux photovoltaïques au sol (agrivoltaïsme) sur une cinquantaine d’hectares à Saint Amans-Valtoret plusieurs associations locales et régionales ont signé ce communiqué. Cet accord large fait écho à toutes les oppositions qui se manifestent contre le développement incontrôlé du photovoltaïsme au sol qui sacrifierait l’environnement et l’agriculture au nom de la lutte climatique.

L’agrivoltaïsme fait partie des nouvelles absurdités de la politique française en matière énergétique qui encadre le dispositif d’accélération des énergies renouvelables (ZADER). Au lieu de prioriser les économies d’énergies, l’efficacité énergétique et la sobriété, on réitère le même schéma du développement tout azimut de l’éolien industriel. Les promoteurs font signer des promesses de bail de 30 ans ou plus et louent des dizaines d’hectares de terrains naturels, agricoles ou forestiers pour y installer leurs centrales photovoltaïques, figeant l'usage et l'évolution de ces parcelles pour de longues années.

Un exemple : deux projets sur la commune de Saint-Amans-Valtoret. Le premier sur 14 hectares est porté par un agriculteur sur ses parcelles privées éloignées de sa ferme.

Sans aucune concertation publique et en offrant l’essentiel des recettes à une entreprise privée le second projet menace d’installer 35 à 40 hectares de panneaux photovoltaïques sur des terrains communaux (appelés les vacants) loués et travaillés actuellement par des agriculteurs si ces derniers sont d’accord. Combien d’autres projets cachés? Pour le moment nul ne le sait.

Quelle superficie de terres est « perdue » au profit des parcs éoliens ? 

Dans la rubrique Environnement du site grec Quotidien un article de Georges Lialios étudie l'espace occupé par l'infrastructure de 90 parcs en Grèce - dans des territoires de montagne comparables aux nôtres -

En voici la traduction :
Les parcs éoliens de notre pays occupent 3,5 fois plus de terres que la moyenne mondiale. Et cela parce qu'ils sont principalement construits dans des zones montagneuses au relief abrupt, un choix qui augmente la superficie des interventions nécessaires. Il est typique que pour un tiers des parcs éoliens de notre pays, 116 km de nouvelles routes ont été construits au cours des vingt dernières années et 157 km de routes existantes ont été élargies. 
Georges Lialios

Ces faits intéressants proviennent d'une étude réalisée par le Laboratoire de Conservation de la Biodiversité de l' Université de Ioannina avec le financement de l'OFYPEKA (l'organisation responsable dans notre pays des aires protégées) et publiée il y a quelques jours dans une publication scientifique. L'étude porte sur « l'empreinte » des parcs éoliens au sol, c'est-à-dire l'espace finalement occupé par les éoliennes ainsi que les infrastructures qui les accompagnent. À cette fin, 90 parcs éoliens ont été étudiés, construits en Grèce entre 2002 et 2020, grâce à la numérisation de nouveaux terrains artificiels et de nouvelles routes.
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