Les présidents des intercommunalités ont reçu fin janvier un courrier de présentation des vœux par France Énergie Éolienne. Cette association représente, promeut et défend l’énergie éolienne en France, elle rassemble plus de 300 membres, professionnels de la filière éolienne en France, qui ont construit plus de 90% des turbines installées sur le territoire français et en exploitent plus de 85%. Porte parole de l’éolien industriel, cette association est le lobby principal des promoteurs et opérateurs de centrales éoliennes.
Dans sa lettre de vœux, la FEE reprend les promesses de Macron, « l’objectif est de multiplier par trois la capacité installée pour l’éolien terrestre », et assure que « la profession par la voix de France Énergie Éolienne s’y est engagée » et à ce titre elle propose ses services aux communautés de communes.
Le collectif TNE-Occitanie Environnement a répondu …
« Votre démarche s’inscrit dans un ensemble d’actions de lobbying que nous déplorons… Nous observons avec une extrême réserve les diverses tentatives d’associer les populations, sous le vocable galvaudé de « participatif », aux retombées financières d’une activité hautement subventionnée par la collectivité dont les coûts excessifs pour la Nation ont été signalés en haut lieu (121 milliards d’Euros engagés pour les 15 prochaines années, rapport 2018 de la Cour des Comptes). »
«L’industrie éolienne continue à vouloir s’imposer en captant des moyens énormes, au détriment de mesures plus efficaces et plus respectueuses des territoires ruraux (géothermie, cumulus thermodynamique ou solaire thermique, photovoltaïque en toiture, bois-énergie, petit hydroélectrique…) avec des emplois locaux à la clé…. Nous continuerons à nous battre contre l’éolien industriel, contre l’ensemble des avantages excessifs qui lui ont été accordés jusqu’à présent et nous ferons en sorte d’en informer les responsables de collectivités territoriales qui pourraient être séduits par un discours trompeur »