La société Valorem contre-attaque

Le collectif Lacombe-Arfons a besoin de notre soutien

Le collectif Lacombe-Arfons (collectif.lacombe@gmail.com ) nous sollicite dans le cadre du : Projet d’extension du parc éolien « Forêt de Ramondens ».

La société Valorem attaque la décision de rejet du projet : de la Cour Administrative d’Appel de Toulouse et l’arrêté préfectoral défavorable au projet auprès du Conseil d’Etat.

L’association Vent mauvais et les riverains du projet éolien de Ramondens au dessus du barrage de La Galaube dans le Tarn se sont battus pour obtenir un rejet de la demande d’autorisation déposée par le promoteur VALOREM (Ramondens énergies). 

Le Préfet a rejeté la demande et le projet, le 18 mars 2022

Valorem a déposé un recours devant la Cour Administrative d’Appel CAA) le 8 juillet 2023.
L’association Vent mauvais et des riverains se sont portés en intervention volontaire en soutien de l’arrêté préfectoral. 

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Sortir mais pour aller où ? (3)

À l’occasion de la présentation de la nouvelle version de la politique publique de l’énergie (PPE3) la pauvreté du débat français a une nouvelle fois été constatée. 

Cette politique est censée permettre la transition énergétique elle-même supposée aboutir à une réduction des émissions de gaz à effet de serre responsable du dérèglement climatique.

À en croire les positions des uns et des autres les enjeux se limiteraient à plus ou moins de nucléaire, plus ou moins d’énergie renouvelable (ENR), plus ou moins d’économie d’énergie tout cela dans la perspective préserver la croissance économique.

Même l’institut La Boétie, cercle d’études réputé de la France Insoumise, lorsqu’il produit un rapport intitulé « Gouverner le système énergétique par les besoins » n’arrive pas à dépasser l’incantation sur les économies d’énergie sans tenter d’approcher ce que pourrait être une véritable politique de baisse de la consommation. 

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Du photovoltaïque industriel près de chez vous (2)

A l’heure où la surproduction d’électricité devient telle que même RTE, le réseau de transport d’électricité, s’alarme – « depuis deux-trois semaines nous nous retrouvons quasi quotidiennement dans des situations de production nettement supérieure à la demande » – et où le nombre d’heures où elle est vendue à prix négatif pour pouvoir l’écouler a doublé en un an, les projets de centrales photovoltaïques se multiplient. 

La Mission régionale de l’autorité environnementale d’Occitanie (Mrae) en a examiné 34 au premier trimestre. 

Une des dernières en date se situe sur un étang de Thézan les Béziers créé par les exploitants des gravières des bords de l’Orb. Sur cette parcelle l’extraction a cessé depuis 16 ans, les milieux se sont régénérés. Elle est d’ailleurs classée en zone d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF). 

Pourtant TotalEnergies compte y exploiter 9 ha de panneaux photovoltaïques flottants.

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La fée électricité a perdu sa baguette (1)

Quel rapport peut-il y avoir entre le black out électrique en Espagne et en partie au Portugal, les sabotages de lignes haute tension et de postes de transformation qui ont plongé Cannes et Nice dans le noir, l’alerte du PDG d’EDF viré par Macron sur le défi que devra relever l’entreprise : la surproduction d’électricité ?

Tous ces évènements révèlent l’aveuglement des décideurs et l’absence d’anticipation, bloqués qu’ils sont dans leur réflexion par la croyance dans la croissance et le techno solutionisme.

La constitution du réseau électrique s’est faite sur le gigantisme. Maillage du territoire français à coup de lignes THT (très haute tension) étendu ensuite à l’Europe, de la Finlande à l’Espagne, sans réflexion sur des solutions techniques différentes, comme inciter à l’autonomie de petits territoires avec des possibilités de solidarité avec les voisins si besoin. 

Ce choix était bien entendu lié au moyen de production ; les centrales nucléaires mais aussi les grosses centrales à charbon ou à gaz induisaient ce type de distribution. On aurait pu penser que la bifurcation vers les énergies renouvelables allait changer la donne, qu’on allait produire et distribuer de façon décentralisée. Pas du tout. 

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Les initiatives régionales lors de la journée du 24 mai

Face au développement massif de l’éolien et de l’agrivoltaïsme, face à l’explosion du prix de l’électricité, l‘association Vent Des Maires, Le Réseau Energies Terre et Mer et Vent de colère ont appelé à exprimer le 24 mai notre opposition au développement massif et imposé des énergies électriques intermittentes. (voir le texte de l’appel)
Dans la région plusieurs associations et collectifs ont répondu à set appel – sous leurs revendications et de manière diversifiée. Nous demandons un moratoire sur l’installation de nouveaux projets éoliens et de champs de panneaux photovoltaïques sur les sols naturels, agricoles et forestiers.

En Aveyron

Le collectif 27-XII qui regroupe plusieurs associations a remis au préfet et aux parlementaires du département une motion adaptée à la configuration du département et cohérente avec les propositions formulées par le monde associatif dans les travaux menés par la préfecture en 2023-2024, dont il a été rendu compte le 20 mai.

Cette motion exprime la nécessité que soit désormais fléchée la dépense publique vers le mix énergétique total par les trois axes suivants :
AXE 1 : investir sur trois enjeux :

  • 1) Décarboner directement les secteurs du logement, de l’industrie et des transports ;
  • 2) Développer des flexibilités de production;
  • 3) Privilégier les énergies renouvelables thermiques.

AXE 2 : arrêter d’investir dans les solutions électriques éolienne et solaire intermittentes.

AXE 3 : s’appuyer sur la note de position conjointe d’octobre 2023 entre le Conseil Départemental et la Chambre d’Agriculture, qui répond parfaitement à ces objectifs.

En Lozère

Le Collectif lozérien environnement patrimoine (CLEP) s’oppose aux « productions électriques industrielles » que sont l’éolien et le photovoltaique. Samedi, il s’est rassemblé devant  la préfecture.

Il s’agissait d’expliquer à la population leur opposition au projet actuel de PPE3 (programmation pluriannuelle de l’énergie qui prévoit le doublement de l’éolien terrestre et la multiplication par 5 du photovoltaïque.

Dans une motion à l’attention du préfet de Lozère le collectif dénonce le « gigantisme » des projets: « Ces énergies renouvelables industrielles occupent beaucoup trop d’espace par rapport au volume d’énergie qu’elles produisent ».

Dans le Lot

Face à la multiplication des projets éoliens dans le Ségala, aux nuisances subies par les habitants, à la destruction de l’environnement, des terres agricoles, des zones forestières, au massacre de la biodiversité, aux risques avérés de panne géante électrique comme en Espagne et au Portugal par surproduction d’énergie intermittente, l’association Vent du Haut-Ségala a participé à la Journée Nationale de Protestation du 24 mai.

L’association a  adressé un courrier à la Préfète, au Président du Conseil Départemental, aux Sénateurs et Députés du Lot ainsi qu’au Président du Grand-Figeac. 

Elle demande la révision de la Programmation Pluriannuelle de L’Énergie et soutient un scénario alternatif fondé sur des prévisions réalistes de la demande d’électricité (et pas notoirement sur-évaluées), et accordant une large place à la sobriété énergétique ainsi qu’à la valorisation d’énergies renouvelables pilotables en autoconsommation locale.

Dans le Tarn,

5 associations ont écrit une lettre aux sénateurs et députés du département ainsi qu’au Président du Conseil Départemental et au président de l’association des maires du Tarn.

  • Nous ne voulons pas que les éoliennes et le photovoltaïque au sol détruisent nos campagnes et contribuent un peu plus à la destruction de nombreuses espèces animales (chauve-souris, rapaces, oiseaux migrateurs) .
  • L’implantations massives d’éoliennes menace nos paysages et le cadre de vie de nos concitoyens.
  • Le photovoltaïque sur les sols naturels, agricoles ou forestiers soulève également de vives inquiétudes. Outre son impact négatif sur les terrains agricoles, il risque de détourner les agriculteurs de leur vocation première, les transformant en rentiers d’une ressource instable, soumise à de nombreux aléas.
  • Enfin, rappelons que ces équipements — éoliennes comme panneaux photovoltaïques — sont pour l’essentiel importés, en particulier de Chine. Une telle dépendance va à l’encontre de notre objectif de réindustrialisation. 

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