Le groupe allemand Volkswind, racheté par le trader en énergie suisse Axpo, a présenté pour la seconde fois un projet de centrale de six éoliennes pour la commune des Verreries-de-Moussans, au lieu-dit Le Puech, et ce malgré l’avis “très défavorable” du Conseil national de la protection de la nature.
Voir l’article que la Semaine du Minervois consacre à cette lutte :Projet éolien industriel aux Verreries-de-Moussans (34), les habitants donnent l’alerte (La semaine du Minervois)
Un des enjeux importants des l’implantation de cette centrale éolienne est la préservation de la biodiversité. Oiseaux, rapaces, chauve-souris sont toujours des victimes directes (par collisions) ou indirects, parce que leurs territoires de chasse et de reproduction sont perturbés; les migrateurs sont gênés par la barrière que représentent les éoliennes.
Si les associations de protection de l’environnement, telles que Greenpeace, la LPO ou Reporterre, ne s’opposent pas systématiquement à l’implantation d’éoliennes, excepté “lorsque les projets présentent de forts “enjeux avifaunes” (dans les sites Natura 2000 ou les espaces vitaux des rapaces, par exemple)”, dans le cas des Verreries les conclusions du CNPN (Comité National de Protection de la Nature) et de la Dreal sont claires : « Le choix du site se situe dans des habitats naturels de grande valeur écologique. Même si la production d’énergie renouvelable relève bien d’un intérêt public majeur, il ne ressort aucun caractère impératif à sa réalisation dans un site naturel à très fort enjeu de biodiversité.
Là, comme ailleurs, ne rien lâcher à ces promoteurs qui ne voient dans nos espaces naturels que des « gisements de vent » à exploiter.
Oui. Tout a fait. C’est plus qu’un ironie, c’est un outrage qu’ils font cela au nom de l’environnement pendant qu’ils le violent, et tout au nom de l’argent.