Vent d’État (billet d’humeur)

Des patrons qui demandent plus de fonctionnaires, ce n’est pas si souvent qu’on le voit, il faut donc se hâter de le souligner. Ces entreprises sont membres de Wind Europe, association qui regroupe les majors de l’industrie éolienne (Edf, Engie, Vestas , Shell, Iberdrola, etc, etc).

Ils constatent à leur grand regret qu’avec « toutes les règlementations qui existent aujourd’hui » ils n’arriveront pas à installer toutes les éoliennes qu’ils souhaitent. Il faut donc plus de fonctionnaires non pas pour appliquer ces règlementations mais pour « délivrer les autorisations » plus vite et accélérer les procédures.

Dans le même temps ils seraient avisés de demander plus de force de l’ordre pour protéger les chantiers.

Jean Pougnet

2 réflexions au sujet de “Vent d’État (billet d’humeur)”

  1. Sébastien Lecornu a écrit le décret n°2018-1054 portant suppression de l’accès aux Tribunaux Administratifs des contentieux relatifs aux éoliennes terrestres que François De Rugy a publié et signé le 1er décembre 2018, renvoyant les recours contre l’éolien terrestre aux seules Cours d’Appel Administratives, qu’avocats et honoraires obligent.
    Et en 2020, Sophie Panonacle, députée LREM de Gironde, a imposé un amendement à la loi ASAP de simplification administrative qui supprime aux contentieux éoliens maritimes l’accès à la Cour Administrative et les renvoie au Conseil d’Etat, si aisément accessible aux citoyens.
    Ce gouvernement si entiché d’ENRI, plutôt que de réduire pas à pas la possibilité d’ester en justice contre l’éolien terrestre ou maritime, ne devrait-il pas tout bonnement interdire tout contentieux éolien ? Qu’attendent SER et FEE pour l’exiger de Mme Barbara Pompili ?

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