L’extension du port de Port-la- Nouvelle : projet inutile, nocif et coûteux…

Aujourd’hui a eu lieu l’audience en référé à Montpellier, où le tribunal devait examiner un recours de plein contentieux visant l’annulation du contrat liant la Région Occitanie à la SEMOP chargée de l’aménagement et la gestion du port de Port-La-Nouvelle, pendant 40 ans.

Le recours en référé est fait pour tenter de suspendre ce contrat qui a déjà engagé les deniers publics (15,3 M€ voté en décembre) alors que la Région est minoritaire au sein de la SEMOP ; donc les privés décident et la Région – qui n’a aucune prise sur la décision d’engager les travaux – subventionne. Il est porté entre autres par l’association RAMES-BTP pour Réfléchir Agir pour une Méditerranée Ecologique et Solidaire – Balance ton Port la Nouvelle : voir ici le document qui résume les raison de ce recours.

Nous avons participé à la mobilisation de soutien organisée à partir de 13h30 rue Pitot, devant le tribunal, en présence, entre autres, des intervenants et soutiens suivants :

  • Albert Cormary pour l’asso RAMES-BTP,
  • Brigitte Bales pour Extinction Rebellion et l’asso RAMES-BTP,
  • Pascal Pavie pour la Confédération Paysanne de l’Aude,
  • Bertrand Claverie pour DDCM (Développement durable en Corbières Minervois),
  • Eric Poujade pour Génération Ecologie, 
  • Myriam Martin et Guilhem Serieys pour La France Insoumise,
  • Justine Torrecilla pour EELV,
  • Manon Castagné pour Les Amis de la Terre,
  • Ophélie Gricourt de Greenpeace Narbonne…

L’ex maire de Bages et ex président du PNR de La Narbonnaise, Claude Mulero, était là pour dire le souci sur les nuisances pour le maintien de la qualité des eaux de l’étang de Bages d’Aude.

Il s’agit de dire NON à un projet qui va coûter plus de 350 millions d’argent public, qui détruit un des derniers espaces lagunaires de France, qui veut importer soja et éthanol participant à la déforestation et à toujours plus d’engrais qui polluent nos sols et nos rivières ; un projet qui vise à importer des céréales d’Amérique du Nord au lieu de relocaliser notre économie régionale.

DERNIÈRES INFOS : Le tribunal administratif de Montpellier n’a pas considéré le caractère d’urgence qu’il y avait à donner un coup de frein à cette opération écocidaire et démesurée. Le refus de ce projet sera jugé plus tard sur le fond. Trop tard ?

L’association RAMES (Réfléchir Agir pour une Méditerranée Écologique et Solidaire – Balance Ton Port La Nouvelle) publie un communiqué (ici en PDF) qui tire le bilan de cette décision de justice. « Nous ne sommes pas de simples protestataires animés par quelque dessin de basse politique. Nous nous battons pour la vie, celle de nos enfants.Cet épisode juridique n’entrave pas notre combat, il continue et pourra prendre d’autres formes. »

 

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