C’est extraordinaire, même si c’était logique !! Une première en France… et ces éoliennes d’une filiale du groupe Valeco (racheté entre temps par EnW groupe allemand) trônaient sur une crête, véritable couloir migratoire, massacrant aigles royaux, et autre faune volante, avec un permis de construire annulé 3 fois en Conseil d’Etat… Et dans le Parc naturel régional du Haut Languedoc et sur une zone déjà saturée de machines… et voilà que la justice vient de trancher ! (Voir la minute en pièce jointe).
Et on n’a plus de mot pour saluer l’opiniâtreté des associations (voir en pièce jointe) qui se battent depuis plus de 10 ans, avec l’avocat Nicolas Gallon, pour empêcher la construction, puis les faire démanteler.
Alors que les associations avaient averti que ce n’était pas possible d’installer une centrale à cet endroit, l’État a autorisé le promoteur à les implanter quand même, puis les différents préfets de l’Hérault ont reconduit les permis de construire alors qu’ils étaient contestés et annulés !
Les différents recours de l’industriel contre les avis de justice, lui ont permis de faire traîner quasiment jusqu’à la fin de vie ses machines, et d’empocher les milliers d’euros/jour et par éolienne pendant plus de 7 ans.
Cette affaire nationale et symbolique devrait servir d’exemple pour d’autres promoteurs d’EnR industrielles, à savoir : ne pas s’empresser d’implanter leurs machines sans attendre l’issue du recours des associations, et tant qu’ils n’ont pas obtenu définitivement permis ou autorisation ; rien ne devrait se construire tant que les instructions de justice ne sont pas terminées.