Fruit d’une enquête dans une dizaine de pays, en Afrique, Asie ou dans les Amériques, un documentaire de Guillaume Pitron et Jean-Louis Pérez explore la face cachée des énergies « vertes ; ce documentaire sera diffusé sur Arte.
Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La promesse d’un monde meilleur, libéré des énergies fossiles, est un « mythe » que vont payer cher les populations et les territoires d’extraction dès métaux rares.
Les énergies vertes, « c’est surtout un business qui en remplace un autre », affirme à l’AFP Jean-Louis Pérez. « Le vert n’est pas vert », ajoute Guillaume Pitron, également auteur de La guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique (Les liens qui libèrent, 2018).
Pour évaluer la qualité d’un produit vis-à-vis de l’environnement, « Il faut adopter une approche globale pour prendre en compte tout le cycle de vie, de la construction à la destruction », prenant en compte l’ensemble des pollutions délocalisées. Pour illustrer, un lac artificiel de couleur complètement noire en Mongolie, pollué par les rejets des usines de raffinage de terres rares, ou des villages du Nord de la Chine ravagés par des cancers, liés à l’extraction du graphite.
Ce besoin de ressources entraîne également des conséquences économiques et sociales importantes en créant de nouvelles dépendances. Voir la note de l’AFP.
avec les utilisations massives de métaux rares pour les éoliennes, un point également préoccupant en fin de vie des éoliennes : il faut considérer le problème du recyclage difficile de l’énorme socle en béton de l’éolienne et de ces pales monstrueuses en matériaux composites lors du démantèlement futur : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-materiaux-composites