Alors que les centrales d’éoliennes offshore ne sont pas construites, les vautours sont déjà en action !
La pandémie du Covid 19 a parfois des conséquences qui peuvent paraître surprenantes mais qui confirment une fois de plus le caractère spéculatif de l’industrie éolienne.
Ainsi le groupe canadien Enbridge était jusqu’à présent associé à EDF Renouvelables pour le développement des centrales éoliennes off shore de Saint Nazaire, Courseulles sur Mer et Fécamp.
Fortement impacté, du fait de la crise actuelle, dans son activité principale qui est les pipelines et la distribution de gaz, Enbridge a cédé la quasi totalité de ses parts à un fond de pension lui aussi canadien pour selon les euphémismes habituels « renforcer sa situation financière », autrement dit sauver les meubles.
CPP investments, filiale de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada qui possède des intérêts dans le monde entier a certainement vu là un investissement hautement rentable et en plus garanti par l’Etat français.
Les retraités canadiens pourront nous remercier de financer leurs pensions à travers nos factures d’énergie.
Une industrie ne peut pas vivre que de subventions, et plus que jamais il est nécessaire que le gouvernement applique les recommandations de la Cour des Comptes réf. son rapport du 18.04.2018 : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-04/20180418-rapport-soutien-energies-renouvelables.pdf . Mais le gouvernement s’entête cf. sa PPE 2019-2028 maintenant les soutiens publics, de quoi s’interroger sur la puissance des liens qui l’unissent au milieu des opérateurs.
En outre, la réglementation comptable et fiscale en vigueur n’est pas adaptée à cette industrie qui est par trop d’aspects de nature offshore.