Le 26 septembre l’Indépendant posait une question curieuse: pourquoi les dix éoliennes du parc du Cers (sur les hauteurs de Conilhac et Escales) ne tournent-elles plus depuis de longs mois ?
Henry Schenato, le maire d’Escales donne une explication : les éoliennes sont à l’arrêt « en raison d’un défaut technique répétitif : certains freins à air, (de petits éléments situés en bout de pales), sont tombés. […] elles sont donc à l’arrêt en attendant d’être renouvelées ».
Notre ami Philippe Gouze, animateur de l’association audoise Apromico 11 écrit dans la semaine du Minervois du 3 septembre le billet suivant :
Je regardais les éoliennes ce soir… Celles de Conilhac-Corbières… 10 petites qui ne tournent plus, abandonnées en attendant d’être remplacées par 4 grandes, flambant neuves.
Et plus l’heure avançait, plus les vieilles éoliennes disparaissaient alors que les neuves arboraient fièrement leur puissant feu clignotant rouge à travers l’obscurité. Autrement dit, on ne voyait plus dans le noir que les 4 éoliennes neuves.
Cela paraissait bien étrange. D’un côté, un règlement impitoyable exigeant que toutes les éoliennes industrielles soient équipées de feu de signalisation pour signaler leur présence aux aéronefs, et de l’autre, un laxisme absolu permettant de laisser à l’abandon des épaves d’éolienne sans même les signaler de jour comme de nuit.
Y-aurait il un règlement différent selon que l’éolienne fournisse ou non du courant ? Une éolienne à l’arrêt est-elle moins dangereuse pour un avion qu’une éolienne qui tourne ? Dans ce cas, est-il nécessaire d’éclairer les éoliennes qui ne tournent pas faute de vent ? Mais finalement l’éolienne invisible existe-t-elle vraiment ?… Si la nuit ne l’a pas avalée… mais ça je ne pourrai le savoir que demain.