Près de 20 représentants de 6 départements de notre région se sont réunis le 6 février pour faire le point de la situation. Les promoteurs éoliens – malgré la crise sanitaire que nous traversons poursuivent leur démarchage auprès des communes et des intercommunalités.
Voir ici le compte-rendu de la réunion du collectif
Partout des associations se créent et se battent, parfois victorieusement comme à Puissalicon (34), dans les Hautes Corbières, à Fourques et Caixas (66), mais les combats sont rudes, jamais finis… sur le terrain d’abord, auprès des riverains et des élus, et sur le plan juridique pour des batailles qui durent de longs mois, voire des années…
En plus des centrales d’éoliennes industrielles, ce sont maintenant de grands projets de panneaux photovoltaïques couvrant des dizaines d’hectares de terres agricoles qui suscitent la colère de citoyens à qui on n’a jamais demandé leur avis… panneaux photovoltaïques qui contribuent un peu plus à l’artificialisation des sols…
Le collectif TNE Occitanie Environnement continue à intervenir auprès des instances régionales pour faire valoir d’autres modèles énergétiques : le dépôt du prochain SRADDET (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) sera un moment stratégique puisque nous sommes déterminés à contester le volet énergétique de ce schéma. Les élections régionales seront une occasion de s’adresser aux candidats de toutes les listes pour qu’ils précisent publiquement leur position sur le développement de l’éolien industriel.
Au plan national, l’avenir est sombre, puisque près de 8000 éoliennes sont programmées : ce sont désormais les préfets de Région et donc les DREAL qui, recevant des instructions du pouvoir central, vont élaborer la cartographie des futures implantations. Ainsi la PPE va-t-elle descendre dans les régions et les préfectures avec des ordres pour la faire appliquer et imposer l’éolien aux territoires et aux populations qui n’en veulent pas.
Voir ici le compte-rendu de la réunion du collectif
La ministre Barbara Pompili a repris la main sur l’ensemble du dossier éolien, elle est le soutien et le relais de la filière éolienne : nous maintenons le cap de notre participation aux différents groupes de travail mis en place par le ministère : c’est un travail ingrat et chronophage, mais il est indispensable pour faire entendre la voix des associations et des citoyens, dans un échange vigilant et critique avec les pouvoirs publics.