Les projets d’installation d’unités de méthanisation et de parcs photovoltaïques dans le Gers se multiplient. Plusieurs associations, Les Amis de la Terre et Bien vivre dans le Gers, ont adressé une lettre ouverte au préfet à ce sujet. (Ici la lettre en PDF)
Selon elles, cette «véritable avalanche de projets provoque de vives réactions » dans les communes concernées. « Les citoyens s’inquiètent ». Ces projets mobilisent l’idée de transition énergétique comme alibi pour privilégier des projets privés, qui bouleverseront nos territoires et nos paysages ». Ces associations évoquent « l’artificialisation de précieuses terres agricoles » et de « multiples nuisances pour les habitants. » (voir article d’Actu Occitanie en PDF)
Le Gers est un des départements les plus agricoles de France avec environ 450 000 ha (dont 20 % en bio), soit plus de 70% de la surface totale du département. Ce département d’Occitanie a vu le plus augmenter l’artificialisation de ses sols ces dernières années. Pourtant dans le contexte climatique actuel, toutes les terres agricoles doivent être consacrées à l’alimentation humaine et animale et nous ne pouvons accepter leur artificialisation.
Dans la lettre adressée au préfet, c’est d’abord le projet de centrale photovoltaïque à Haget qui est dénoncé. Un recours contre l’attribution du permis de construire a été déposé devant le tribunal administratif de Pau. D’autres projets de parcs photovoltaïque sont cités à Sarrant, à Berrac, à Mas d’Auvignon, à Cahuzac-sur-Adour,…
Les associations veulent aussi alerter le préfet sur les « des projets d’unités de méthanisation de grande capacité » Le collectif estime que « la méthanisation ne produit pas une énergie décarbonée et son processus est loin d’être neutre ». Il cite notamment des risques sanitaires, des risques de sécurité, une atteinte aux paysages,…
À Montesquiou, à Castelnau-Barbarens, à Lamazere, à Gazaupouy, à Saint-Arailles, ou à Belloc-Saint-Clamens,… les projets se multiplient.
Le collectif TNE-Occitanie Environnement soutient ces luttes et partagent les objectifs de ces associations. La journée du 28 novembre sera l’occasion de se retrouver contre la loi d’accélération des E+NR !