Le collectif TNE – Occitanie Environnement demande audience au préfet de la région Occitanie

Les autorités décisionnaires auraient l’intention d’accorder dans les tous prochains mois un maximum de capacitaires en électricités renouvelables pour le compte du ministère de la transition énergétique. Les Préfets auraient reçu des services de la préfecture régionale des objectifs chiffrés. 

Certains départements ont déjà organisé des sessions d‘échanges aux libellés variés destinées à finaliser des programmes chiffrés à la hâte et, surtout, dépourvus de la moindre évaluation environnementale. Les chiffres qui ont commencé à circuler créent un sentiment d’insécurité croissant.

Les travaux préparatoires à la cartographie de zones favorables à l’éolien non contraignantes auxquels nous avons participé en 2021, ont été suspendus. Mais ils ont repris en lien avec la seule filière. Ils devraient prochainement déboucher sous le format de « zones d’accélération des EnR » sans respecter la parole donnée d’une concertation sérieuse aux résultats indiscutables.. 

Et rien n’indique que les travaux cartographiques régionaux aient intégré l’engagement pris par le président Macron à Belfort sur l’éolien terrestre : étaler jusqu’en 2050 l’objectif de doublement de la puissance installée fin 2020, y compris les « projets dans le tuyau »

Parce que nous sommes soucieux de la réussite d’une transition respectueuse des territoires ruraux, de leurs habitants et de leur biodiversité, nous constatons les impacts environnementaux croissants de projets insuffisamment cadrés.

Ces raisons nous incitent à demander une audience à monsieur Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie. (Voir courrier ici
Nous vous tiendrons au courant des résultats de cette démarche. 

2 réflexions au sujet de “Le collectif TNE – Occitanie Environnement demande audience au préfet de la région Occitanie”

  1. L’introduction dans la loi dite « d’accélération des EnR » de la notion d’intérêt public majeur pour les projets d’EnR, éolien et solaire notamment fait craindre que les décisions ne soient prises arbitrairement par les Préfets sous l’injonction du Gouvernement. Certes, les procédures de l’autorisation environnementale subsistent, mais comment s’opposer véritablement à un projet inacceptable dès lors que cet intérêt public majeur sera évoqué pour sa mise en oeuvre. Les collectivités etrritoriales seront bien démunies … en tout cas celles qui ne souhaitent pas être envahies et défigurées et voir leur biodiversité saccagée.

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