Le 14 juin 2019, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) organisait une matinée de restitution et d’échanges sur le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2028. En toile de fond, le gouvernement voulait justifier la manière dont il avait pris en compte les recommandations émises le 12 sept. 2018 par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) à la suite du débat public du printemps 2018.
Bruno Ladsous, représentant du collectif TNE-Occitanie Environnement, nous en propose une synthèse. Le bilan est accablant, la transition projetée par le ministère n’est ni écologique, ni solidaire.
- Il s’agit pour le ministère de produire toujours plus d’énergies renouvelables électriques (ou sous forme de chaleur) y compris les renouvelables les moins acceptables pour l’environnement, sans souci de présenter des bilans et des coûts complets.
- Ses préoccupations environnementales concernent un peu la biodiversité, les humains beaucoup moins. Il prévoit de multiplier par trois la production éolienne, et d’encourager le repowering (des machines plus hautes et plus puissantes !).
- S’il découvre la divergence croissante entre les orientations nationales et les stratégies régionales ou locales, le ministère n’a aucune volonté de travailler avec la société civile et les associations, ni de tenir compte des résultats des consultations publiques officielles.
Comme cela lui avait été demandé, Bruno Ladsous a adressé une note reprenant et détaillant l’ensemble de ses arguments.