Nelly Didyck, notre combat continue…

Nelly Didyck a été une très éminente figure de l’Amassada et de sa lutte contre le mega-transfo aux 1000 éoliennes à Saint Victor et Melvieu (12400).

Toujours là en première ligne, c’était elle qui parlait  à la presse le plus souvent : c’était elle aussi qui présidait  le tribunal populaire à st Victor ( sur une charette agricole transformée en tribunal), quand la juge de Rodez était venue évaluer le prix des expropriations.
Sur le plateau de Saint-Victor-et-Melvieu (Printemps 2018)
A l’occasion de ses obsèques, de très nombreux militants de l’Amassada sont venus lui rendre hommage : le récit des moments intenses partagés lors de la lutte à l’Amassada a retenti dans le cimetière de Saint Affrique.

L’affirmation que les mensonges liés au green washing des EnR continueront d’être combattus. Que cette lutte pour préserver l’environnement est forte, vivante, déterminée.
Qu’elle forge nos solidarités de façon indéfectible.

Saint Affrique 22 septembre 2018
Rodez 21 janvier 2017
On a chanté les célèbres chants de lutte., ceux de l’Amassada et d’ailleurs.
On a rarement vu des obsèques si chaleureuses, si courageuses : au final, on peut retenir que « … Nelly chantait au milieu du soulèvement, pendant qu’eux comptaient en gigawatts.
Qu’ont ils à faire des chants de la terre, les sombres cravatés de la croa-ssance ?

Ils peuvent affamer, enfermer, … mille écureuils font vivre l’espérance en un monde vivable… ».

Cet hommage a été envoyé par Brigitte Courcier qui a accompagné la longue lutte de l’Amassada.


Dans la presse Nelly Didyk, militante joyeuse, aimait vivre intensément (Midi Libre Jean-Marc Cogno PDF)

Nelly Didyk, âgée de 36 ans, est décédée le mardi 19 mars des suites d’un accident vasculaire cérébral. C’est une figure de la vie associative et militante locale qui disparaît. « C’est avec l’enthousiasme qui la caractérise qu’elle se jette dans la lutte contre le méga-transformateur de Saint- Victor-et-Melvieu et qu’elle participe à la construction de l’Amassada, en 2014, raconte Marion Quintard. C’est encore avec cet enthousiasme contagieux qu’elle égayera la cabane construite sur la Plaine des cris de son premier enfant, Robin. Tout de suite elle se jette dans son rôle de maman, sans s’y perdre toutefois. Et moins de deux ans plus tard, c’est avec son deuxième fils, Arsène, qu’elle bravera les vents du plateau et les CRS ! » Elle leur tenait tête avec sourire et détermination.

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