Nelly Didyck, notre combat continue…

Nelly Didyck a été une très éminente figure de l’Amassada et de sa lutte contre le mega-transfo aux 1000 éoliennes à Saint Victor et Melvieu (12400).

Toujours là en première ligne, c’était elle qui parlait  à la presse le plus souvent : c’était elle aussi qui présidait  le tribunal populaire à st Victor ( sur une charette agricole transformée en tribunal), quand la juge de Rodez était venue évaluer le prix des expropriations.
Sur le plateau de Saint-Victor-et-Melvieu (Printemps 2018)
A l’occasion de ses obsèques, de très nombreux militants de l’Amassada sont venus lui rendre hommage : le récit des moments intenses partagés lors de la lutte à l’Amassada a retenti dans le cimetière de Saint Affrique.

L’affirmation que les mensonges liés au green washing des EnR continueront d’être combattus. Que cette lutte pour préserver l’environnement est forte, vivante, déterminée.
Qu’elle forge nos solidarités de façon indéfectible.

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La transition énergétique : un leurre ?

Quelques notes autour du livre de Jean-Baptiste Fressoz, Sans transition, une nouvelle histoire de l’énergie (Seuil, Essais Écocène, 2024)

Le livre de Jean-Baptiste Fressoz, historien de l’énergie « Sans transition, une nouvelle historie de l’énergie » montre que dans l’histoire il n’y a pas eu de transition dans l’utilisation des sources d’énergie mais accumulation. « Les énergies primaires ont eu tendance à s’additionner plutôt qu’à se substituer ».  Le bois n’a pas remplacé l’eau, ni le charbon n’a remplacé le bois ; le pétrole – puis l’atome – sont venus s’ajouter à toutes ces sources d’énergie sans en exclure aucune. Il en est de même de l’ensemble des énergies renouvelables.

Dans le mix énergétique les proportions varient, mais la consommation absolue de chaque source énergétique augmente. « Les experts contemplent toujours avec réconfort le redressement de la courbe de diffusion de l’éolien et du solaire, comme s’il équivalait à la disparition des fossiles » alors que nous n’avons jamais produit et consommé autant de charbon, de gaz et de pétrole.

Il y a aussi une imbrication (une symbiose) forte et permanente entre l’histoire de l’énergie et l’histoire des matières. La dynamique matérielle de l’industrialisation doit être comprise comme « un processus d’amplification, d’expansion symbiotique de toutes les matières. » Aux États-Unis,  premier constructeur et consommateur de voitures, dans les années 1920, « il fallait environ une demi—tonne de charbon par mètre de route en béton. C’est ainsi que s’est nouée l’alliance fondamentale unissant financement public du réseau routier et moyens de transports privés, une symbiose entre charbon, acier et pétrole qui n’a fait que se renforcer au fur et à mesure de la dépendance à l’automobile. 

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Parce que nous ne sommes pas des sauvages !

RÉPONSE A UN TRACT DISTRIBUÉ PAR DES ÉTUDIANTS EN COMMUNICATION DANS LES BOITES AUX LETTRES DES HABITANTS DES MONTS D’ARRÉE

Chers jeunes gens de TACT,

Vous venez de rendre visite aux habitants des Monts d’Arrée qui comprennent et connaissent si mal les véritables enjeux environnementaux. À tel point que vous venez leur vendre une stratégie d’intégration pour ces vertueuses machines industrielles dont vous voulez truffer le paysage.

Nous comprenons bien qu’il vous faut rentabiliser quelques années d’études, mais dans ce cas, puisque vous savez si bien ce qui est bon pour la planète, pourquoi ne pas commencer par poser vos indispensables machines à pognon dans vos friches industrielles nantaises et parisiennes, le long des 4 voies et des zones industrielles et commerciales qui sont déjà des «zones mortes» ?

S’il vous plaît, gardez-les pour vous et gardez avec, l’électricité supplémentaire dont vous avez besoin en abondance pour faire fonctionner vos véhicules et vos vies électriques.
Après une centrale nucléaire foireuse installée par vos aînés, vous tentez une fois encore de nous imposer une horreur industrielle complètement incongrue dans notre paysage.

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Photovoltaïque dans les espaces naturels.

Guide des bonnes pratiques à destination des élus

Depuis une quinzaine d’années, les industriels des énergies renouvelables proposent presque exclusivement des projets en milieux naturels (forêts, garrigues, zones humides, pelouses sèches, zones agricoles…) et ce processus s’accélère de façon particulièrement alarmante. Ce sont des milliers d’hectares qui sont sacrifiés, avec pour conséquences des atteintes irréversibles aux écosystèmes, la rupture du cycle naturel de l’eau et l’effondrement de la biodiversité.

Or, l’objectif du gouvernement vise à installer entre 125.000 et 150.000 hectares de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble du territoire d’ici 2050. Pour y faire face, le Groupe National de Surveillance des Arbres a rédigé un guide des bonnes pratiques. Comme nous le demande Marie Veroda, coordinatrice du pôle juridique du GNSA, nous vous invitons à le diffuser auprès de vos élu·es.

Chers toutes et tous,

Comme vous le savez, dans le cadre de la campagne nationale retenue cette année en CA, la commission forêts du Groupe National de Surveillance des Arbres travaille depuis des mois à la problématique de la multiplication des projets photovoltaïques dans les espaces naturels.
Toutes les communes étant concernées par le développement des ENR, et par les ZADER, la commission met à votre disposition un guide à destination des élus.

« Photovoltaïque dans les espaces naturels, Guide des bonnes pratiques à destination des élus »

Ce guide va être adressé dans les jours qui viennent à tous les maires de France par 2 biais : association des maires de France et association des eco maires.
N’hésitez cependant pas à le remettre à vos élus. Et à le diffuser à plus large échelle.

Arbristiquement,

Marie Veroda
Coordinatrice du Pôle juridique GNSA
Co Présidente du CA collégial du GNSA
Contact Presse Tel: 06 16 65 89 79

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Bruit éolien : une décision du Conseil d’Etat qui fera du bruit

Un signal positif adressé aux victimes des éoliennes

Le Conseil d’État a rendu le 8 mars 2024 une décision annulant les protocoles de mesure des niveaux de bruit des centrales éoliennes figurant dans des arrêtés ministériels successifs depuis 2021, ainsi que les règles de renouvellement des parcs figurant dans ces arrêtés.

Petite histoire :

Le ministère ayant officiellement constaté en 2019 que la règlementation acoustique était fondée sur une absence de normes techniques offrant une grande latitude d’application, il créa un groupe de travail tripartite (filière, BE acoustiques, représentants des riverains dont TNE-OE) afin d’élaborer un protocole de mesure des niveaux de bruit des parcs éoliens terrestres, sur la base de différentes méthodes qui seront testées sur des parcs en exploitation pour en évaluer la faisabilité technico-économique.

En 2021, reniant ses engagements, l’Etat décida contre l’avis des riverains un protocole encourageant les pratiques de la filière, sans le tester , l’intégrant à titre de protocole reconnu dans trois arrêtés ministériels successifs.

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