Dans la rubrique Environnement du site grec Quotidien un article de Georges Lialios étudie l’espace occupé par l’infrastructure de 90 parcs en Grèce – dans des territoires de montagne comparables aux nôtres –
En voici la traduction :
Les parcs éoliens de notre pays occupent 3,5 fois plus de terres que la moyenne mondiale. Et cela parce qu’ils sont principalement construits dans des zones montagneuses au relief abrupt, un choix qui augmente la superficie des interventions nécessaires. Il est typique que pour un tiers des parcs éoliens de notre pays, 116 km de nouvelles routes ont été construits au cours des vingt dernières années et 157 km de routes existantes ont été élargies.
Georges Lialios
Ces faits intéressants proviennent d’une étude réalisée par le Laboratoire de Conservation de la Biodiversité de l’ Université de Ioannina avec le financement de l’OFYPEKA (l’organisation responsable dans notre pays des aires protégées) et publiée il y a quelques jours dans une publication scientifique. L’étude porte sur « l’empreinte » des parcs éoliens au sol, c’est-à-dire l’espace finalement occupé par les éoliennes ainsi que les infrastructures qui les accompagnent. À cette fin, 90 parcs éoliens ont été étudiés, construits en Grèce entre 2002 et 2020, grâce à la numérisation de nouveaux terrains artificiels et de nouvelles routes.