Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM)

Pour détruire des espèces protégées, en dérogation au code de l’environnement, il faut deux raisons : qu’il n’y ait pas de solution alternative et que cela réponde à une raison impérative d’intérêt public majeur. Autrement dit que le gain pour la collectivité soit si important qu’il justifie les dégâts.

En cas de litige, le juge, jusqu’ici, étudiait le bien fondé de cette raison impérative. C’était encore trop pour les massacreurs de l’environnement. Le gouvernement a d’abord décidé d’accorder automatiquement la RIIPM pour les projets éoliens et maintenant il va le faire pour les méga bassines, les méthaniseurs et l’agrivoltaïque au nom de la sauvegarde de l’agriculture française.

Comme le dit le patron de la FNSEA, « cela positionne l’agriculture en équilibre avec l’environnement ». Preuve, s’il en fallait, qu’il positionne son business en opposition à la biodiversité.

Jean Pougnet

Lire plus

Aux Martys (Aude) : un long combat et un succès mérité !

Après plusieurs années – le projet date de 2015 – d’une lutte qui s’était (provisoirement) achevée, après une enquête publique très suivie et un avis défavorable du Commissaire-enquêteur, par un rejet de la demande d’autorisation environnementale par le Préfet de l’Aude le 15 septembre 2021, la société OSTWIND avait remis le couvert en déposant un recours contre l’arrêté préfectoral de refus devant la Cour administrative d’appel (CAA) de Toulouse le 9 novembre 2021.

L’association Vent mauvais , la Ville de Mazamet et le GAEC Lassalle, exploitant de la ferme des Moussels, avaient décidé de soutenir l’arrêté préfectoral contesté par une intervention volontaire dans la procédure et chargé Maitre Jean-Pierre CABROL de les représenter et de répondre au mémoire en recours. Le Ministère avait de son côté répondu aux arguments du porteur de projet.

La clôture de l’instruction avait été prononcée le 23 mai 2022 et c’est seulement le 20 décembre 2023 que nous avons appris que l’audience aurait lieu le 18 janvier 2024. Le délibéré a été prononcé le 1er février :

Lire plus

Dans l’Hérault, après Puissalicon, Volkswind essuie un deuxième échec aux Verreries de Moussans !

Nous tenions à vous informer de l’ AVIS DEFAVORABLE du commissaire enquêteur publié ce jour, concernant le projet éolien sur la commune des Verreries de Moussans, au cœur du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc.

Dont extraits :

  • Après avoir examiné et analysé les observations formulées par le public qui a été correctement informé et qui a pu s’exprimer lors des permanences et par l’ensemble des moyens mis à sa disposition ;
  • Considérant que le projet a fait l’objet d’une forte participation avec 511 dépositions correspondant à 418 avis, dont 71 avis favorables (17%) au projet, 333 avis défavorables et 2 pétitions défavorables (80%), et 12 avis non exprimés (3%) ;
  • Après avoir pris en compte les avis des 16 communes et communauté de communes consultées qui ont toutes formulées un avis défavorable à l’unanimité ;
  • Après avoir examiné et analysé le mémoire en réponse du maitre d’ouvrage aux observations du public et du commissaire enquêteur ;

Lire plus

Puissalicon (34) : Volkswind s’acharnait, Volkswind a perdu !

 C’est une belle victoire pour l’association Sauvegarde du paysage des 7 collines : le pourvoi de la société Ferme éolienne de Puissalicon – filiale du groupe Volkswind, lui-même filiale du Suisse Axop – n’est pas admis par le Conseil d’État, par décision du 10 janvier 2024.

Après avoir fait appel de la décision du préfet de l’Hérault de refuser un permis de construire pour 4 éoliennes industrielles sur la commune et s’être vu débouté par une décision de la Cour administrative d’appel de Toulouse en date du 20 avril dernier, l’industriel avait porté l’affaire devant le Conseil d’État. 

Celui-ci pouvait, soit rejeter ce pourvoi (ce qu’il vient de faire) soit le juger recevable et débattre de la validité de l’arrêt de la Cour de Toulouse. 

Lire plus

Victoire à Puissalicon (Hérault)

À Puissalicon, le promoteur Volkswind voulait installer des éoliennes (voir article). Mais l’association sauvegarde du paysage des sept collines s’est battue avec acharnement et a gagné.

Nathalie Navarro, sa présidente, s’est félicitée de cette victoire devant le Conseil d’état et nous a transmis la décision.

Le collectif TNE-Occitanie Environnement félicite les adhérentes et adhérents de l’association pour leur détermination et leur victoire.

Lire plus

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial