Samedi 25 février, à la maison des associations de Castres, 6 associations du Tarn se sont retrouvées pour faire le point sur le développement de l’éolien industriel dans le département.
- Nostra Montanha (le Rialet)
- Calelh (Brassac)
- les Crêtes Vent Debout (Puycalvel)
- Préservons notre montagne (Massaguel, Arfons)
- SEPRA (Rabastens)
- Coup de Vent (Saint Julien du Puy)
Un premier point sur les projets éoliens industriels – à leurs différents stades (installés, autorisés, avec ou sans recours, refusés, abandonnés…). Ils sont au nombre d’une douzaine. Chaque projet présente des évolutions particulières, la mobilisation locale étant un critère important. L’association Coup de vent nous a informés par exemple, de leur site coupdevent.org, sur lequel des photomontages ont eu effet très fort sur la mobilisation des habitants.
Les participants à la rencontre avec l’association des maires ruraux du Tarn (Président et 2 membres du bureau) rendent compte des échanges positifs qu’ils ont eu. Lors de cette réunion ont été abordés les problèmes de démocratie locale, les comportements des opérateurs vis-à-vis des maires, les relations particulières entre communes et intercommunalités sur le partage de la rente éolienne et les conséquences de la fameuse loi d’accélération des ENR. Une occasion de partager nos préoccupations et de montrer notre capacité de dialogue avec les élus locaux.
Plusieurs centrales éoliennes font l’objet d’un« repowering » ou renouvellement des éoliennes vieillissantes. 2 projets (Murat et Haut Languedoc) sont très instructifs sur la procédure administrative mise en œuvre. L’un a fait l’objet d’une nouvelle demande d’autorisation (avec réduction du nombre d’éoliennes), l’autre d’un simple arrêté modificatif (avec le même nombre d’éoliennes et une augmentation de hauteur de 20m) ce qui pour nous est une modification substantielle nécessitant une nouvelle demande d’autorisation.
Il en va de même pour le projet de renouvellement de la centrale de Cuq Serviès, il faut se battre pour qu’il y ait une nouvelle demande d’autorisation.
Les échanges se poursuivent avec le partage d’un certain nombre de conseils et de propositions. Par exemple, lors des enquêtes publiques, penser à enregistrer les documents importants du dossier car ils disparaissent dès la clôture de l’enquête.
Il est proposé de poursuivre les contacts avec les élus locaux, régionaux et parlementaires ainsi qu’avec les administrations (DREAL, DTT).
L’association Les Crêtes Vent debout envisage une manifestation conviviale sur site dans les prochains mois, autour de la problématique des nuisances sonores. Elle nous en informera.
En conclusion, une lettre au Préfet est signé par les associations présentes, pour demander une rencontre afin d’évoquer de vive voix et plus en détail ces divers points de préoccupation.Nous l’adresserons également par mail aux députés et sénateurs du département
Après cette première rencontre, conviviale et efficace, nous avons décidé de maintenir le contact entre nos associations et de nous retrouver dans quelques mois.