Marie-Hélène LEGRAND présidente de l’association de défense des droits des habitants des communautés villageoises et des sections de commune (AFASC afasc@free.fr) de Cézens (Cantal) nous transmet cet article de la Montagne du 9 juin 2020.
Avant le second tour des élections programmée pour le 28 juin, Boralex avait sollicité l’accord du conseil municipal de Cézens (Cantal) afin que ce dernier autorise le maire à signer un bai emphytéotique et permettre le survol d’une parcelle de biens de section, alors que l’accord des électeurs de la section était indispensable.
(Boralex est une société productrice d’électricité vouée au développement et à l’exploitation de sites de production d’énergie renouvelable).
La délibération devait autoriser le maire André Angelvy (en transition puisqu’il ne s’était pas représenté aux élections) à « signer toutes conventions nécessaires à la mise en œuvre du projet, relatives au passage des câbles électriques souterrains, à l’utilisation de la voirie et au survol de pales ». Cette délibération n’a pas été prise. Les élus du conseil s’y sont refusés par 7 voix contre 3.
Une mobilisation importante et déterminée des habitants de la commune a convaincu le conseil municipal. Ce que l’article ne mentionne pas, c’est la présence parmi les manifestants du sénateur Pierre Jarlier entouré de nombreux élus du secteur.
Pierre Jarlier a été Maire de Saint-Flour en 1993, Vice-président du Conseil Général en 1994 et Président fondateur de la communauté de communes de Saint-Flour puis Sénateur du Cantal de 1998 à 2015.
Depuis avril 2019, il est membre de la mission « agenda rural » pilotée par la ministre de la Cohésion des territoires.
Le collectif TNE Occitanie Environnement, se félicite de ce coup de frein donné au projet Boralex et assure de tout son soutien l’association et tous les habitants de Cézens.