L’article est paru dans « Révolution Énergétique – Le site d’information sur les énergies renouvelables ». Il évoque une étude sur les effets des ultrasons et des infrasons produits par les éoliennes.
Pour Patrick Dugast, c’est une bataille de communication et non un travail scientifique. Expert renommé, président de l’entreprise LCF Acoustique – il a organisé en novembre 2018 un Colloque intitulé « SANTÉ et INFRASONS des éoliennes » (consulter les conclusions du colloque). Il nous a transmis quelques remarques sur cette étude.
S’il est vrai que les vibrations transmises dans le sol sont trop faibles pour nuire , les infrasons transmis par l’air ne sont pas inoffensifs et agissent, parfois, à long terme sur les hommes et les animaux.
On observe ces effets sur des riverains nombreux, sans trouver d’autres causes que les éoliennes ou l’effet nocebo selon les certains. Cet effet n’existe pas pour les animaux. COOPER a démontré que les études en laboratoire cherchant à démontrer un effet nocebo étaient faussée: les signaux générés par des haut parleurs ne reproduisaient pas les infrasons des éoliennes.
Les études épidémiologiques (statistiques) prouvent que la proximité des éoliennes augmentent les troubles du sommeil des riverains. Les actes du colloque de novembre 2018 détaillent tout cela.
« Les amplitudes des infrasons, sont également très faibles et inférieures au seuil de perception de l’oreille humaine « Les infrasons sont par définition inaudible pour l’oreille humaine qui est adaptée à la parole.
En dessous de 50 Hz, les ondes acoustiques agissent autrement : elles font vibrer les organes du corps humain, qui ressent: les cellules ciliées externes sont également réceptives et perturbent le signal sonore reçu par les cellules internes: les travaux reconnus du professeur Alec SALT montrent comment et pourquoi l’oreille interne est sensible à ces infrasons. Une étude allemande montre les scanners des zones du cerveaux activées par les infrasons et provoquent des troubles du syndrôme éolien. Etc…
Cet article de propagande se termine ainsi : « Leur conclusion est identique à celles de toutes les autres études que nous avons déjà analysées « : « Les infrasons qui se propagent autour des parcs éoliens ne peuvent pas provoquer de troubles de la santé parmi les riverains ». Ces journalistes pseudo scientifiques n’ont de leur propre aveu analysé que les études qui vont dans leur sens .
Bruno Ladsous, co-secrétaire du collectif TNE Occitanie Environnement, rappelle que par courrier du 15 juillet, plusieurs associations, dont Énergie Vérité et le collectif TNE Occitanie Environnement, ont demandé à Barbara Pompili – ministre de la transition écologique – et Olivier Véran – ministre de la santé – de mettre en place l’étude épidémiologique souhaitée par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et l’Académie de Médecine depuis 2017.