Pour tenter d’ augmenter “l’acceptabilité des éoliennes” de plus en rejetées les promoteurs aidés par le gouvernement tentent de mettre en place des mécanismes financiers destinés à allécher les personnes peu informées en leur faisant miroiter des profits si elles investissent dans des projets de nouveaux « parcs éoliens ».
Il s’agit de techniques de marketing financiers destinés à soit disant « moraliser » l’implantions des nouveaux parcs en leur affublant le terme de « citoyen » mais qui en réalité ont pour but de faire accepter ces projets et de les “ancrer” dans les communes tout en augmentant au passage le profit des promoteurs.
La Fédération Environnement Durable condamne ces procédés.
Michel Faure administrateur de la Fédération Environnement Durable a rédigé une fiche conseil sur ce sujet. Merci de la diffuser le plus largement possible.
Jean-Louis Butré président de la Fédération Environnement Durable
La fiche est convaincante, à s’en tenir à ce qu’elle décrit, qui n’est que la partie émergée de l’iceberg : en gros, le crowfunding.
Son auteur oublie cependant l’essentiel, le plus pernicieux : la prise de participation au capital de (1) particuliers en format de coopératives d’énergie ; (2) collectivités publiques.
B. Ladsous
Bonjour Bruno Ladsous,
pouvez-vous développer votre commentaire ?
Je crois le crowfunding très pernicieux, même si effectivement il ne concerne qu’une très faible partie des capitaux investis dans un projet éolien ou photovoltaïque. Les taux de “rendement” ont de quoi surprendre, même pour des obligations.
Quant à la partie immergée de l’iceberg ?
Dans les Aspres des Pyrénées orientales, il semble qu’on a les deux :
– du financement participatif avec CatEnR sur un projet éolien d’Engie à cheval sur deux communes.
– de la prise de participation au capital d’une SAS éolienne, sur une autre commune, avec achat d’actions par la commune.
merci d’avance
et tous mes voeux pour cette nouvelle année.
Jean-jacques Attia
bonjour,
Le crowfunding, au bout du compte, ce n’est que de la communication destinée à laisser croire à l’opinion et aux services de l’Etat que les habitants du cru encouragent le projet. Un gros mensonge, évidemment.
La prise de participation est un autre sujet : les systèmes légaux de remontée des bénéfices dans les comptes de la maison-mère font que la collectivité qui se sera endettée pour financer une prise de participation de par ex. 20% d’un capital reconstitué (forcément ce ne sera pas 20% des 1000 € de capital social de la petite SAS) n’aura pas au final 20% des bénéfices. C’est fâcheux pour le maire, et pour ses administrés, qui l’auront cru.
Tous mes voeux aussi