Énergies renouvelables, les projets et les luttes !

Dans nos départements occitans, la presse se fait l’écho de plusieurs projets d’installation d’énergies renouvelables. Éolien terrestre, d’abord…

Plus de 450 habitants de la petite région de Verdalle dans le Tarn ont participé à l’enquête publique sur ce projet d’installation par l’entrepris VSB de huit éoliennes dans des forêts de crête de la Montagne Noire. Ils s’y sont opposés à 90%. Verdalle. Une procédure aux forceps pour le projet éolien (la Dépêche PDF)

En installant de nouvelles éoliennes, dans l’Aude sur la commune de Roquetaillade-et-Conilhac, moins nombreuses mais plus efficaces, Engie compte multiplier par deux sa production d’énergie verte sur le secteur. Mais si le géant français de l’électricité table sur une mise en route “pour 2025” avec le soutien de la commune, il pourrait se heurter aux associations de protection de l’environnement et des sites culturels. Aude – Les associations voient d’un mauvais œil le renouvellement du parc éolien de Roquetaillade (l’Indépendant)

« Situé entre la départementale 911 (après Saint-Germain dans la direction de Rodez) à la hauteur de l’embranchement de Saint Laurent du Lévézou, et la départementale 29 (La Glène, Aguessac) à proximité de l’embranchement de Conclus, le projet éolien de Verrières, cinq machines de 180 mètres de hauteur (78 mètres de plus que les éoliennes de Castelnau-Pégayrols) soit cinq immeubles de près de 60 étages, a été accordé le 28 décembre 2022 au groupement d’entreprises Soleil du Midi – GEG groupe ENGIE – mairie de Verrières. : Cinq éoliennes de 180 mètres de haut dans les Pins de Vinnac ! (Millavois)

Mais aussi photovoltaïque au sol, entraînant déforestation et artificialisation des sols

Alors que le projet de parc photovoltaïque du Soleil Participatif du Narbonnais est plombé par un arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille, l’examen du dossier devant le Conseil d’État pourrait rebattre les cartes. L’association COLERE conteste le projet car il est en contradiction avec le PLU (plan local d’urbanisme). Un projet de parc photovoltaïque bientôt relancé ? (l’Indépendant)

Dans le Gers, des militants occupent depuis septembre un terrain voué à devenir un parc photovoltaïque. Une rentrée d’argent bienvenue pour la mairie, une destruction d’espaces agricoles et naturels pour les zadistes.Dans le Gers, une zad fait de l’ombre à des panneaux solaires (Reporterre) 

Les projets d’installations de production d’énergies renouvelables (ENR), méthanisation et photovoltaïque au sol, se multiplient dans le Gers. Plusieurs associations, dont Les Amis de la Terre, ont adressé une lettre ouverte au préfet à ce sujet. Selon elles, cette «véritable avalanche de projets provoque de vives réactions » dans les communes concernées. « Les citoyens s’inquiètent », alerte le collectif. Ces projets « ne constituent pas une véritable transition énergétique mais l’utilise nt comme alibi pour privilégier des projets privés, qui bouleverseront nos territoires et nos paysages ». Les associations évoquent « l’artificialisation de précieuses terres agricoles » et de « multiples nuisances pour les habitants. » Les projets se multiplient dans le Gers, le préfet interpellé (Actu Occitanie)

Le déploiement de l’éolien en mer est toujours contesté.

Bien que les nouveaux parcs éoliens en mer soient considérés comme nécessaires à la transition écologique de la France, ils sont encore difficilement acceptés par les populations et les professionnels locaux dans les régions concernées. Le déploiement contesté de l’éolien en mer (Youmatter)

1 réflexion au sujet de « Énergies renouvelables, les projets et les luttes ! »

  1. Eolien en mer flottant ou planté : le journaliste annonce un bilan carbone calculé sur sa durée de vie (fabrication à démantèlement-recyclage) d’environ 15 gr équivalent KWh et conclut “L’éolien en mer fait donc partie des infrastructures énergétiques les moins émettrices” en comparaison une centrale à gaz dont le bilan carbone durée de vie est de 418 g CO2 eq / kWh. Le journaliste Florentin Roy oublie l’essentiel : l’intermittence de l’éolien en mer, son taux de charge, à St Nazaire calculé par le promoteur à 40 % soit 60 % du temps sans production électrique qu’il faut relayer par une ou des centrales à gaz. Une centrale éolienne en mer ou terrestre c’est obligatoirement une centrale à gaz à proximité (à St Brieuc, les 62 éoliennes de l’espagnol Iberdrola seront complétées d’une centrale à gaz qu’EDF a commandé à l’allemand Siemens (belle opération pour notre balance commerciale). Une centrale éolienne est donc forcément couplée à une centrale thermique, le calcul du CO2 de l’éolien doit donc inclure le CO2 du thermique qui s’y ajoute. Comme infrastructures énergétiques les moins émettrices, éolien + gaz ou autre thermique pour un taux de charge pilotable et stable pour le réseau, l’éolien est une fable qu’hélas des observateurs peu avertis avalent aussi aisément que la fable de l’éolien industriel en France comme moyen de lutte contre le réchauffement climatique.

    Répondre

Laisser un commentaire

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial