Quand les énergies “renouvelables” détruisent la vie des gens. 

Deux films espagnols (As Bestas et Nos Soleils) nous parlent des ravages sociaux produits par la “transition industrielle”. Nous sommes en retard en France : l'”accélération” des EnR nous en promet de belles…

As Bestas de Rodrigo Sorogoyen (2022) : Dispute de voisinage internationale au sujet des éoliennes.

Sale histoire en Galice : Antoine et Olga sont installés là depuis quelques années, pour y cultiver un rêve de fruits et légumes bio.

Tout cela est bien beau et louable, sauf que le village qu’ils essaient de retaper aurait pu être rasé pour que des éoliennes y soient construites. 

Leur refus face à l’offre a engendré la colère de leurs voisins, démunis quant à leur pauvreté qu’ils espéraient enfin fuir.

Petit à petit, la haine se transforme en coups bas, en harcèlement et en menaces, si bien qu’Antoine met de l’huile sur le feu en essayant de filmer Xan et Lorenzo au moment de leurs exactions.

Nos soleils de Carla Simòn (2022) Depuis des générations, les Solé passent leurs étés à cueillir des pêches dans leur exploitation à Alcarràs, un petit village de Catalogne.

Mais la récolte de cette année pourrait bien être la dernière car ils sont menacés d’expulsion. Le propriétaire du terrain a de nouveaux projets : couper les pêchers et installer des panneaux solaires.

Confrontée à un avenir incertain, la grande famille, habituellement si unie, se déchire et risque de perdre tout ce qui faisait sa force. La force de ceux qui ont là leurs racines,quoi qu’il arrive. Et la joie d’être à leurs côtés, de leur côté.

Si ce n’était que du cinéma…

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