Fête de l’automne – Préservons nos montagnes

22 sept à St Agnan (81500)

Bonjour à tous chères Pipistrelles de la rentrée!! asso.pipistrelle.81@gmail.com

C’est notre dernière ligne droite jusqu’au tribunal , encore un bel événement à venir tout prochainement pour finaliser la collecte des frais d’avocat!. Actuellement nous nous mobilisons autour du projet éolien industriel de Puech Moncamp situé sur les communes de Viane, Espérausses et Berlats.

Nous avons le plaisir de vous convier à la fête de l’Automne le dimanche 22 septembre à St Agnan (à côté de Brassac), pour une journée multi-associative, multi-combat, multi-informative, multi-enrichissante, multi-rougail !!!!

Tuti Multi!!!

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Démocratie et Transition : pour une justice environnementale à la hauteur des enjeux de notre temps

Les associations de protection de l’environnement en appellent aux groupes parlementaires

Au nom de la protection de l’environnement, indissociable du droit des citoyens à participer à celle-ci,
Au nom de l’urgence climatique, indissociable d’une protection effective et durable de la biodiversité, des espèces et de leurs habitats,

Pour tous les projets d’aménagement majeurs dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie relevant de l’autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), des infrastructures de transports, et pour tous les projets majeurs relevant de la gestion des ressources vitales telles que l’eau, les métaux et matériaux du sol, ou encore les déchets, nous demandons :

  • une révision de la loi Industrie verte sur ses dispositions tendant à restreindre l’application du code de l’environnement 
  • une abrogation des décrets publiés au Journal officiel les 6 et 7 juillet 2024.
  • le rétablissement du 1er niveau de justice administrative et des délais de recours pour tout type d’aménagement pouvant avoir un impact sur les écosystèmes vivants.
  • le rétablissement des enquêtes publiques matérialisées pour tous les projets.
  • l’obligation de rendre publique un rapport présentant la synthèse des avis émis lors des consultations dématérialisées et la justification des décisions prises. ….
  • l’obligation de rendre accessible les documents déposés par tout porteur de projet d’aménagement, y compris les « portés à connaissance », dans des délais permettant au public de les analyser 
  • la création d’un Défenseur de l’Environnement

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Mortalité de l’aigle royal de l’Escandorgue sur le site éolien de Bernagues-Lunas

La société Energie Renouvelable du Languedoc (ERL)-GROUPE VALECO en correctionnelle

Suite aux plaintes au pénal de plusieurs associations environnementales :

– France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée (FNE), le 31 janvier 2023
– La Ligue pour la Protection des Oiseaux – Occitanie (LPO),
– L’association nationale « Sites et Monuments » (ex SPPEF) avec
– L’association « Vigilance Patrimoine Paysager et Naturel » VPPN du collectif 34
– L’association « Association pour la Protection des Paysages et des Ressources du Lodévois et l’Escandorgue » APPREL

pour destruction intentionnelle du mâle de l’unique couple d’aigles royaux de l’Escandorgue, trouvé mort sous l’éolienne n° 2 de la centrale d’aérogénérateurs de Bernagues à Lunas (34650),

Photo de l’aigle royal de l’Escandorgue (bagué EE) prise 3 novembre 2016.
Il sera tué le 10 janvier 2023 par une éolienne à Bernagues (Hérault

L’association BECOT du groupe de surveillance et d’étude des rapaces du Massif central qui est responsable du programme de baguage et de suivi des aigles royaux du Massif central et faisait le suivi de l’aigle royal de l’Escandorgue depuis les années 2014 avait en effet mis en garde la société ERL du groupe VALECO et les services de l’Etat de l’inepsie de construire des éoliennes au cœur du domaine vital du rapace, sur le site éolien de Bernagues, sur les crêtes du massif de l’Escandorgue, et elle avait prouvé la perte de son habitat, après les constructions en 2016.

Monsieur le Procureur de la République a retenu la plainte des défenseurs de l’environnement et a convoqué la société ERL en correctionnelle, au tribunal pénal de Montpellier, 1 place Pierre Flotte: mercredi 3 juillet 2024 à 14h.

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Pour protéger le parc naturel des Grands-Causses

La  nouvelle Charte du PNR des Grands-Causses ne protège pas l’environnement : encourageant des éoliennes plus nombreuses et plus hautes. Elle n’est pas conforme à la vocation d’un parc naturel régional.

 Mais, avec votre soutien, nous pouvons obtenir une vraie protection du vivant et des paysages.

Un décret du 10 avril 2024 a renouvelé le classement du Parc naturel régional des Grands Causses pour une durée de 15 ans et il a approuvé sa Charte. Or dans cette charte le PNR veut des éoliennes avec des hauteurs « au cas par cas » autrement dit toujours plus puissantes et plus hautes. Et nous savons à présent qu’il veut 200 éoliennes en 2050.

Cette décision irresponsable, prise en catimini, n’a pas fait l’objet d’une évaluation environnementale sur le domaine vital des espèces protégées bénéficiant d’un Plan national d’actions. 

Ni sur l’attractivité économique et touristique du Parc. Cette Charte condamne ainsi nos Causses à la destruction durable d’un patrimoine naturel et paysager incomparable. Cette Charte condamne nos Causses à la destruction durable d’un patrimoine naturel et paysager incomparable. Elle permettrait aux industriels de l’énergie de défigurer peu à peu, pendant 15 ans, des espaces remarquables. 

Ne devons-nous pas laisser aux générations futures ces vastes espaces que nous aimons ? Après avoir tout tenté pour dialoguer avec le Parc, nous engageons auprès du Conseil d’Etat un recours contre ce décret

Nous lançons un appel à votre générosité pour nous aider à couvrir les frais d’avocat :

Votre don montrera la volonté et la solidarité des habitants d’Occitanie, mobilisés pour la défense de notre patrimoine naturel et paysager commun. Par avance nous vous remercions pour votre geste !

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Dans l’Aude, les dégâts de la loi d’accélération

Un exemple grandeur nature de l’aberration de la loi d’accélération des énergies renouvelable

Depuis le 1er juillet 2023, les communes audoises devaient délibérer en conseil municipal sur les zones d’accélération pour l’implantation d’installations terrestres de production d’énergies renouvelables (EnR). Des zones voulues par la loi « accélération de la production d’énergies renouvelables » (APER), adoptée en mars 2023. (voir article de l’Indépendant)

A l’arrivée, un arrêté préfectoral daté du 15 avril 2024, avec une cartographie et cinq pages d’annexe listant les 263 zones d’accélération pour les 72 communes (sur 433 !) qui se sont prêtées au jeu, avec 114 millions de m? recensés, soit plus de 10 000ha.

Le comité régional disposera des cartographies de chacun des 13 départements d’Occitanie. Si c’est suffisant, on s’arrête là. Si non, les services de la Préfecture reviendront vers les collectivités, pour les inviter à définir de nouvelles ZAEnR.

Nos commentaires

Ces 10 000ha c’est assez bidon puisque tout ça a été décidé par des élus qui n’ont strictement aucunes compétences, ni sur les problèmes de l’énergie, ni d’ailleurs sur les contraintes et les enjeux. Dans le Lézignanais, le truc a été piloté par les technos de la comcom, à vitesse V, en demandant aux maires de faire l’impasse sur la concertation. C’est donc la communauté des communes Lézignan Corbières Minervois qui fournit le gros bataillon de ces zones d’accélération autour de Lézignan. Les premières analyses des ZAEnR montrent que beaucoup de ces zones sont inappropriées car elles ne tiennent pas compte des contraintes réglementaires. Les opérateurs ne seront pas incités à s’y intéresser. Il va y avoir un sacré déchet ! Les élus vont couiner, comme d’hab, que c’est toujours ces salauds de fonctionnaires qui entravent leur « développement »

Un vigneron du sud de l’Aude

Cette carte n’est rien d’autre que la compilation de propositions qui ne reposent généralement sur rien de sérieux de la part des communes (72 sur 433) qui ont répondu. Et souvent sans aucune consultation de la population, on en a de nombreux exemples.
Dans la plupart des cas, il s’agit de projets déjà répertoriés – les repowerings par exemple ou de décisions prises en dehors de toute publicité par les Conseils municipaux quand ça n’est pas par le maire seul. Il n’y a pas de véritable intention derrière, sauf exception, et probablement celle de complaire à l’administration qui avait lancé le machin.
Mais le Préfet pourra dire que « les objectifs sont atteints ».
En URSS, on aurait dit que « tout marche selon le plan » …

Au nord de l’Aude le président de l’association Vent mauvais

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