7 janvier : Hydrogène – Le cheval de Troie de la transition énergétique (Info-kiosque / Maciej Puszcza)
Aujourd’hui, au vu des quantités astronomiques d’énergie qu’engloutit la production industrielle, il est totalement inconcevable – sans renoncer à la croissance – d’abandonner certaines ressources énergétiques au profit d’autres. Pour les États et les industriels, il s’agit plutôt de diversifier le mix énergétique afin de pouvoir tirer un profit maximal des caractéristiques particulières des différentes ressources et d’étayer des stratégies géopolitiques. Cette diversification n’est pas nouvelle : elle est au cœur du développement capitaliste depuis le début de l’industrialisation.
2 janvier : Parc éolien en Méditerranée : le groupe Ocean winds obtient la construction de 12 éoliennes flottantes au large de Narbonne (Fr3 – Fabrice Dubault)
À la suite de l’instruction menée par la commission de régulation de l’énergie (CRE), le gouvernement a désigné un opérateur pour le projet situé dans la zone dite Narbonnaise, à plus de 25 km des côtes, entre Agde dans l’Hérault et Port-la-Nouvelle dans l’Aude. Il s’agit du groupement composé d’Ocean Winds (joint-venture à 50-50 d’Engie et EDPR, basé à Madrid) et Eolien en Mer Participation, créé en 2019
3 janvier : S’attaquer à la démocratie environnementale ne fera pas gagner du temps aux projets industriels. La LDH s’oppose au projet de décret (Entre les lkgnes entre les mots – LDH)
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), en tant qu’association engagée dans la défense des droits humains et des principes démocratiques, exprime sa vive opposition au projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
Le projet de décret a pour objet de supprimer la ligne 10 consacrée aux équipements industriels du tableau de l’article R. 121-2 du Code de l’environnement. Il vise à supprimer la saisine de la CNDP pour les équipements industriels, qui était jusqu’alors obligatoire pour pour les équipements industriels dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 600 M €, et facultative pour ceux dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 300 M €.