Droit de rectification épisode 2

À grands coups d’arguments biaisés sur l’impact environnemental de l’éolien, ses partisans et profiteurs de la République font circuler des idées fausses. Ainsi de cet étonnant « Désintox en cinq points » émanant de Greenpeace. 


Nous vous proposons 5 épisodes : 

  1. Les éoliennes tuent-elles les oiseaux et chauves-souris ?
  2. Une éolienne fait moins de bruit qu’une conversation à voix basse.
  3. Non, la France ne sera pas recouverte d’éoliennes.
  4. Une éolienne, est-ce vraiment moche ?
  5. Non, on ne construit pas des éoliennes n’importe comment. 

(2) Une éolienne fait PLUS de bruit qu’une conversation à voix basse.

GREENPEACECOLLECTIF TNE-OE
Les éoliennes émettent moins de bruit qu’une conversation à voix basse. À 500 mètres de distance, soit la distance minimale imposée par la réglementation française entre une éolienne et une habitation, le bruit est généralement inférieur à 35 décibels.« L’éolien terrestre, au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles, affecte la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social », lequel définit aujourd’hui le concept de santé. » Académie de Médecine (avis du 9 mai 2017)
Les nuisances sonores des éoliennes ne sont pas prises en compte de façon convenable par les textes officiels actuels :
Ni par les études d’impact : 
 . Elles occultent les basses fréquences et les infrasons, (pris en compte dans les mesures à proximité des aéroports).
 . Elles se réfèrent à des seuils d’émergence de 35 db(A) alors qu’elles devraient juridiquement se référer au code de la santé publique : 30 db(A) à l’extérieur des habitations et 25 db(A) à l’intérieur.
. Les calculs prévisionnels sont effectués sur les valeurs moyennes alors qu’ils devraient prendre en compte les valeurs extrêmes.
 . Elles ne prennent en compte ni l’effet lancinant de ces émissions sonores ni les effets cumulés (centrales en exploitation et projets en instruction).
 

Ni par les mesures prescrites en phase d’exploitation : Les contrôles ne sont pas systématiques, et leurs rapports ne sont pas rendus accessibles au public.
L’ANSES le 30 mars 2017 et l’Académie de Médecine le 9 mai 2017 ont toutes deux demandé au gouvernement le lancement d’une étude épidémiologique, à laquelle la ministre s’était engagée devant l’Assemblée nationale le 21 mai 2015.

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