C’est un vaste territoire englobant une large partie du Parc National des Cévennes, le Mont Lozère, le Mont Aigoual et les Causses majeurs. Le caractère exceptionnel de ces vastes étendues a conduit à leur classement au titre du Patrimoine Mondial.
C’est également une réserve de biodiversité exceptionnelle repeuplée, depuis 20 ans, par un grand nombre d’espèces : aigle royal, gypaète barbu, vautours. Le loup y est également présent.
Le principal enjeu de protection est donc de garantir la préservation des aménités issues du travail de la nature, des hommes et des troupeaux depuis plusieurs millénaires, tout en veillant à la qualité du cadre de vie de ses habitants et au développement de l’attractivité de ce territoire remarquable,
Or, depuis quelques années, fleurissent sur la partie larzacienne du territoire de nombreux projets qui le menacent : en zone cœur, plusieurs centaines d’hectares de panneaux photovoltaïque au sol ; en zone tampon, des projets éoliens dramatiques quant à leur impact paysager seraient mis en œuvre. Il est enfin question de projets d’usines de fabrication et de stockage d’hydrogène (unités SEVESO) et de méthanation ou d’une grande station-service sur l’autoroute A 75 délivrant ces gaz dangereux.
Trois évolutions ont été proposées, par Sites et Monuments, pour écarter tout risque de perte du label UNESCO : (1) prohiber en zone cœur des installations industrielles inappropriées au regard de leurs risques environnementaux (2) aligner les contraintes applicables en zone tampon en matière de projets industriel sur celles de la zone cœur, compte tenu de la forte intrication des deux zones et du caractère « ouvert » du paysage. (3) créer une zone d’influence paysagère adaptée., éligible à des contraintes comparables à celles du bien UNESCO, compte tenu des co-visibilités observées.