… mais les méthodes (et les résultats sur le cadre de vie ou la biodiversité) sont les mêmes ! Les élus privilégient leur budget et sacrifient leur territoire et leurs concitoyens… Et Amazon se frotte les mains…
Coincée entre le Gardon, le Rhône et la montagne, c’était une plaine couverte de côteaux, de majestueux arbres et où grouillait la vie, entre ruchers, oiseaux, reptiles et rongeurs. Ce n’est plus qu’un vaste champ de désolation. Le vieux mazet a vu ses volets bouchés au polystyrène extrudé pour empêcher le retour des chauves-souris qui y faisaient leurs nids. Le chêne centenaire qui abritait tant de vie et surplombait le champ, a été coupé à la base.
C’est lors des voeux de la municipalité, en janvier 2019, que le millier d’habitants de Fournès, petit village gardois au nord-est de Nîmes, a appris la construction à venir d’une immense plateforme logistique sur le territoire de la commune. Alors que les riverains ont été tenu dans l’ignorance, le projet est en fait en préparation depuis plus de deux ans….
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L’association ADERE, composée de riverains opposés au projet, s’est rapidement montée pour tenter d’empêcher celui-ci. Et ce que ces habitants, amoureux de la nature qui les entoure, ont découvert, est prompt à indigner. Car il se trouve que des élus du conseil municipal de Fournès ont directement et indirectement été les bénéficiaires de ces ventes de parcelles, et sont ainsi en conflit d’intérêts avec le projet qu’ils mènent.
La lutte ne fait que commencer…Une cagnotte de soutien au collectif est disponible en cliquant ici.