Défendre le paysage, défendre le vivant (dans la presse, cette semaine)

La biodiversité et l’avifaune en première ligne

Alors que la Californie fournit un tiers de son électricité à partir d’énergies renouvelables, des chercheurs se sont penchés sur l’impact des éoliennes et des panneaux solaires sur les populations d’oiseaux réputées vulnérables.

Les oiseaux peuvent être tués par les pales en rotation des éoliennes. C’est connu. Mais ils peuvent aussi mourir de surchauffe lorsqu’ils survolent de grandes fermes solaires. Ils peuvent également ne pas supporter le déplacement de leur environnement naturel par ce type d’installation.
Les terribles conséquences des éoliennes et des panneaux solaires sur les oiseaux (The Epoch Times)

Parce que les paysages sont morcelés

Les morts peuvent être directes, mais les nuisances sont aussi dues en l’encombrement de l’espace, à la destruction des habitats et des zones de chasse aide migration.
La notion de fragmentation ou de morcellement des écosystèmes / des habitats / écopaysagère(er) / écologique englobe tout phénomène artificiel de morcellement de l’espace, qui peut ou pourrait empêcher une ou plusieurs espèces de se déplacer comme elles le devraient et le pourraient en l’absence de facteur de fragmentation. Avec le concept d’hétérogénéité, celui de fragmentation est une des bases théoriques de l’écologie du paysage. Les lignes d’éoliennes sur les crêtes, les hectares recouverts de panneaux solaires ont autant de pièges… Fragmentation (écologie) (Wiki How) 

Ce qui justifie nos batailles pour que les promoteurs respectent les zones protégées

Depuis longtemps, les chercheurs et les praticiens s’inquiètent de l’existence de « parcs de papier », c’est-à-dire d’aires protégées qui sont conservées sur le papier mais qui ne bénéficient pas d’investissements ou d’une gestion appropriés pour aider à prévenir les impacts négatifs de choses comme la dégradation de l’habitat, la chasse ou les espèces envahissantes.

Nous pensons que ce sont ces types de zones qui ne profitent pas à la faune.
Pour qu’une zone protégée participe réellement à la conservation de la faune et de la flore, elle a besoin de moyens et d’investissements plus qu’un label.
C’est le sens de nos combats dans les différents parcs naturels régionau où nous combattons l’implantation d’éoliennes industrielles.
Beaucoup de zones protégées ne sont en réalité pas bénéfiques à la vie sauvage (Atlantico)

Les associations se battent pour la défense de la biodiversité sous toutes ses formes

  • En montagne : une centaine de personnes se sont réunies le 26 avril à Forcalquier pour dénoncer la multiplication des projets photovoltaïques sur des zones forestières. Ils demandent un moratoire sur les projets au sol.
    D’où l’enjeu de parler de « transition sans addition » (de nouvelles énergies) et de sobriété. Le manifeste signé par les collectifs sud-alpins invite justement à questionner à la source les besoins en énergie et à cantonner les projets solaires sur les seules surfaces déjà artificialisées. Et pour maintenir la pression, un nouveau rassemblement a été annoncé le 18 juin près de Gap, dans les Hautes-Alpes.
    Dans les Alpes du Sud, ils défendent les forêts contre les projets solaires (Reporterre) 
  • Ou sur le littoral : les citoyens consultés pour identifier une zone préférentielle d’implantation du futur parc éolien au large de l’île d’Oléron souhaitent que la priorité soit donnée à la biodiversité. La zone proposée par l’État essuie donc un rejet presque unanime.
    Éolien en mer : le public rejette la zone proposée par l’État pour le parc d’Oléron (Actu-environnement)

1 réflexion au sujet de « Défendre le paysage, défendre le vivant (dans la presse, cette semaine) »

  1. Bravo pour ce florilège d’articles qui montrent la justesse de notre combat pour la nature et l’accaparement de terres agricoles ou de forêts pour y installer des « fermes » photovoltaïques ou des éoliennes.

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