Touristes… tout tristes… à nos amis lozériens !

Des amis Lozériens m’ont demandé de leur faire part de mes impressions de séjour en Margeride. Ce furent quelques journées de simple bonheur, dans des villages souriants, au milieu de paysages ouverts et apaisants, en contact avec des personnes toujours aimables. L’unique surprise désagréable fut d’y découvrir… des éoliennes. D’où le petit texte ci-joint que … Lire plus

À propos d’une initiative de la Région Occitanie, le lancement d’une convention citoyenne occitane.

La Région Occitanie s’est inspirée de la Convention citoyenne pour le climat qui a réuni régulièrement 150 Français, tous tirés au sort (…). L’objectif d’une convention est, pour Carole Delga, de donner la parole aux citoyennes et citoyens, selon une méthode d’écoute active très poussée, en vue d’enrichir le débat et d’inclure l’expérience des habitants … Lire plus

Nouvelle Aquitaine, une opération médiatique réussie…

165 associations se battent actuellement contre des éoliennes en Nouvelle-Aquitaine.  « Au départ, l’énergie éolienne est une très bonne idée, mais à l’arrivée, c’est une réalisation tragique. Si on disait au moins que ça permettait de fermer des centrales. Mais ce n’est pas le cas. Cela peut dénaturer des paysages pour des résultats incertains… En … Lire plus

Pour réfléchir à l’avenir (4)

France Stratégie publie des analyses de fond, et des études de prospective à moyen et long termes pour contribuer à la décision publique et à l’information de l’opinion. Elle a ouvert un espace contributif qui vise à faire émerger des pistes, des principes d’un modèle d’action publique pou la France après la crise, en intégrant une vision de long terme.

Bruno Ladsous (ladsousbruno@gmail.com) co-secrétaire du collectif TNE-Occitanie Environnement a participé à cette réflexion. Voici en quatre épisodes les quatre parties de sa contribution.
1. Quelles interactions humains-nature, mondialisation et pandémies.
2. Quelles attentes à l’égard de la puissance publique face aux risques ?
3. Quel modèle social pour « faire avec » nos vulnérabilités ?
4. Quelle voie pour une économie soutenable ?

4. Quelle voie pour une économie soutenable ?

  1. Économie : Le mot « relance » a lieu de nous inquiéter, car il résonne aujourd’hui comme une volonté de maintenir les privilèges et les déprédations du « monde ancien » et d’affecter les fonds publics d’une manière inégalitaire et insoutenable. La relance de l’économie n’est d’ailleurs pas une fin en soi.

S’il n’est pas envisageable à court terme de fermer des usines automobiles ou aéronautiques et leurs équipementiers, ou à leur imposer des normes qu’elles ne seront pas en mesure d’atteindre à brève échéance, il est impératif de fixer des conditions précises et échelonnées dans le temps, visant aux reconversions nécessaires (par exemple : vers la création de mobilités nouvelles, très faiblement consommatrices d’énergie fossile ou non fossile, privilégiant le transport en commun et terrestre, dans le cadre d’une réduction générale des vitesses et des distances de déplacement).

La relance devra se présenter comme une relance attentionnée :

  • En termes d’utilisation des deniers publics, dont ceux qui nous gouvernent ne sont pas propriétaires : le moment est venu d’inventer des processus, dont la rénovation du Commissariat général au Plan évoquée plus haut serait l’un des ingrédients ;
  • Au plan environnemental : on y revient au 2. ci-dessous ;
  • Au plan social et humain : l’énergie est un bien commun essentiel de l’humanité, qu’il convient d’économiser et de partager avec équité.

Exemple, au carrefour de ces 3 « attentions » nécessaires : la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) :

Ses orientations actuelles sont à l’évidence trop ciblées sur un investissement massif dans des EnR électriques dont ne bénéficiera pas l’économie française ni l’emploi, et qui procèderont par effet d’éviction au sein du système bancaire compte tenu des caractéristiques du modèle économique dispendieux de ces EnR.

Elles sont en outre en décalage avec les objectifs prioritaires de décarbonation de la France, déjà décarbonée à 92% pour son électricité, de sorte qu’à l’évidence une relance réussie doit porter sur l’énergie hors électricité, tant mobilité (moyen terme) que rénovation énergétique des bâtiments, qui à court-moyen et long terme bénéficiera aux PME et à l’emploi dans tous les territoires.

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