« Repowering » : comprendre pour y faire face …

Le renouvellement des éoliennes est d’ores et déjà à l’ordre du jour. C’est le cas en particulier dans le territoire du parc naturel du Haut-Languedoc (PNRHL) mais aussi en Montagne Noire où le repowering de la centrale du Haut-Cabardès (16 éoliennes) et de Cuxac-Cabardès (8 éoliennes) est engagé par la société RES. 

Le 27 novembre, la commission 2 du parc examinera « pour observations » l’avant-projet de repowering des 23 éoliennes de Cambon-et-Salvergues – société RES. Le « repowering » (augmentation de puissance des aérogénérateurs à l’occasion de leur remplacement) mérite une attention particulière de la part des habitants et des responsables du parc. 

C’est la raison pour laquelle nous publions une note qui synthétise les données juridiques et réglementaires du problème, nos questions qui sont l’expression de nos revendications.

Nous ajoutons un certain nombre de documents qui permettent d’avoir une vue d’ensemble de ce nouvel enjeu pour les associations.

Le renouvellement des installations éoliennes peut aggraver les nuisances des centrales existantes, mais il pourrait, c’est ce que nous appelons de nos vœux, contribuer à son amélioration, pour peu que l’objectif qualitatif de réduire les impacts environnementaux prévale sur celui d’une augmentation quantitative de la puissance installée.

4 réflexions au sujet de “« Repowering » : comprendre pour y faire face …”

  1. Moins d’éoliennes, oui, mais un périmètre d’impact plus grand!
    Vibrations portants plus loin, impact sonore portant plus loin, érosion et réchauffement climatique local plus important, visibilité et pollution lumineuse plus grande, ondes de pression plus importantes, impact sur la faune et flore plus importante.
    Et toujours pour produire en moins d’un tiers du temps les deux tiers de l’énergie, laissant aux énergies “complémentaires” le soin d’approvisionner la majorité de l’énergie requise. Et nécessitant encore plus des lignes de transport renforcées pour évacuer l’énergie produite à contretemps vers des pays lointain qui achètent à prix bradés ce que les français subventionnent au prix fort.
    Belle transition, une deuxième vague d’industrialisation rurale totalement inutile du point de vue climatique, contraire aux objectifs de la COP 21 qui exigerait d’évaluer les moyens de lutte mis en place à leurs résultats.

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