Contre la cécité de la raison d’état : l’état de nécessité !
Article 122-7 du code pénal « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »
Le 11 mars 2020 au tribunal de Rodez seront jugées 4 personnes pour outrage et violence envers les forces de l’ordre et l’ordre des forces de RTE (Réseau transport électricité). Elles ont été arrêtées lors d’une manifestation réunissant une centaine de résistants, devant le chantier du méga transformateur de St Victor et Melvieu, le 12 octobre 2019.
4 jours auparavant le hameau de l’AMASSADA était expulsé et détruit par la force gendarmes, blindés et pelles mécaniques. « Force est restée à la loi » avait déclaré la préfète venue assister à l’évènement.
Quel est le contexte ? : Il suffit de fréquenter un tant soit peu les médias sérieux pour documenter ce qui est sûr : une catastrophe planétaire est en cours.
Régulièrement des centaines ou des milliers de scientifiques experts publient tribunes et rapports alarmants. Régulièrement des évènements climatiques rendent sensible l’humeur de la nature. Chaque jour elle manifeste… Quelles qu’en soient les formes, les réactions ou absences de réaction des humains sont massives : catastrophisme, colapsologie, déni, cynisme, angoisse, repli individuel,organisation collective, résistance…
Hormis quelques « perchés », personne ne peut plus dire « on ne savait pas ». Inutile de développer davantage, « on va droit dans le mur » ponctue toutes les conversations.