Il ne se passe pas un mois sans que surgissent de nouveaux projets éoliens menaçant la vie dans nos espaces naturels. Le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a beau alerter les autorités, rien n’y fait !
Les projets continuent à être instruits par l’administration qui ne peut que demander aux promoteurs quelques modifications marginales et finit par accorder les « autorisations environnementales » requises. Mais à quel prix ! Destructions irréversibles d’habitats pour la faune et pour la flore, dérogations à la destruction d’espèces protégées…
Autour de Murat sur Vèbre (81) au cœur du parc régional du Haut-Languedoc, et dans un rayon de 20km, on trouve 16 « parcs » éoliens en activité, 8 projets autorisés et non encore construits et 2 projets en cours d’instruction ! C’est ce qui a conduit le CNPN à écrire que, dans ce secteur sursaturé « chaque éolienne supplémentaire fera porter un tribu probablement suffisant pour aggraver la situation de ces espèces (chiroptères…). Non seulement il conviendrait de ne plus proposer le moindre projet éolien sur la zone mais par ailleurs, de mettre en œuvre des mesures de bridage sur tous les autres parcs en activité pour tenir compte de cet état de fait ».
Pourtant la préfecture vient d’annoncer pour le 16 novembre l’ouverture d’une enquête publique pour les 3 éoliennes que la société Ostwind veut implanter au Cayrol. Une enquête ouverte au public en plein confinement !