L’impact des éoliennes sur les espèces protégées fait l’objet de conflits entre les associations de protection de l’environnement d’une part, et d’autre part les autorités préfectorales (qui représentent l’État) ainsi que les opérateurs éoliens, à telle enseigne que l’Association France Nature Environnement (FNE) a assigné en justice EDF Énergies Nouvelles (août 2017). Elle reproche à l’entreprise de ne pas avoir mis en place les moyens suffisants pour lutter contre les dizaines de morts d’oiseaux, dont certains d’espèces protégées, causées par un parc d’éoliennes de l’Hérault.
Une réglementation existe qui oblige les opérateurs à faire une demande de dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées, ce qu’ils cherchent à éviter, bien évidemment (car cela les contraint à limiter les dégâts). Mais, dans un contexte de fort déclin des oiseaux (baisse de 40 à 60 % du nombre de beaucoup d’espèces d’oiseaux), autoriser leur destruction pose un grave problème. Dans le cas cité ci-dessous, ce sont des centaines d’oiseaux et des centaines de chauves-souris que l’arrêté préfectoral d’autorisation condamne.
L’association Hurlevent est indignée par cette pratique, en particulier dans une zone où passent de très nombreuses espèces lors de leurs migrations de printemps et plus encore d’automne. Comme, à sa connaissance, cette dérogation serait la première à être accordée et à entrer en application pour des éoliennes, il est primordial de l’attaquer. Il est essentiel de ne pas laisser s’installer cette pratique funeste. C’est une cause d’envergure nationale.
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