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Alors que l’érosion de la biodiversité s’accélère partout, comment accepter qu’au nom de la transition énergétique on continue à concevoir et à autoriser des centrales éoliennes dans des zones à forts enjeux ? Les spécialistes des chiroptères l’affirment clairement aujourd’hui, en prenant l’exemple de la Grande Noctule. Pour cette espèce, comme pour bien d’autres, la seule mesure qui s’impose c’est éviter la construction d’éoliennes sur les secteurs où sa présence a été mise en évidence, puisque ni la dérogation, ni l’effarouchement, ni le bridage partiel des aérogénérateurs ne permettront d’exclure toute mortalité.
Voici une note de Marie-Jo Dubourg-Savage du Groupe de travail d’Eurobats sur l’éolien. Elle concerne la grande noctule, une espèce protégée de chauve-souris.