Projets contestés : menaces sur la démocratie et sur le droit de l’environnement.

Encore un mauvais coup du gouvernement. Le 21 avril 2020, paraît un décret prévoyant la reprise des enquêtes publiques pendant le confinement et le déconfinement pour un certain nombre de projets contestés.C’est un article de Reporterre qui soulève le lièvre… et relaie un communiqué de la FNE (Fédération Nature Environnement).  Les consultations publiques vont reprendre… elles seront dématérialisées ! C’est-à-dire … Lire plus

Concurrence, urgence, indécence …

Dans l’ombre du confinement, les producteurs d’électricité en veulent encore plus. Une décision récente de la CRE (Commission de Régulation de l’Électricité) mérite d’être étudiée car elle nous renseigne sur les coulisses du marché « concurrentiel » de l’électricité.  Quel est le mécanisme ?  En régime normal, les fournisseurs (hors EDF) achètent, à un prix convenu à l’avance, … Lire plus

Lettre ouverte à madame Élisabeth Borne qui confond intérêts des promoteurs et ceux des français…

« La crise sanitaire que nous traversons ne doit en aucune façon nous faire renoncer aux objectifs ambitieux en termes de développement des énergies renouvelables », a déclaré dans un communiqué la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, qui s’est entretenue avec les acteurs de la filière des énergies renouvelables électriques.  Chère Elisabeth, Permettez ma familiarité … Lire plus

À l’Indépendant l’enfumage est renouvelable !

En réaction à un sondage et son commentaire parus dans le quotidien, le 22 mars, L’Indépendant nous avons rédigé ce texte ci-dessous qui a été adressé à la rédaction et au journaliste qui l’a écrit,  mais aussi à différents médias. Les réactions ont été peu nombreuses (ce qu’on peut comprendre des autres titres) mais L’Indépendant par la voix de son directeur général délégué, après quelques échanges, a accepté de nous rencontrer. Nous nous rendrons bien sûr à ce rendez-vous pour tenter une fois de plus d’avoir un débat autour du projet régional Repos et de notre contre-projet Reposta.

L’Indépendant, 22 mars 2020

Sous le titre « Aude et PO : un plébiscite pour l’implantation d’éoliennes en mer », le quotidien dont la devise était autrefois « le journal sans œillères », comme quoi les temps changent, présente un sondage réalisé auprès de la population de 12 communes de l’Aude et 4 des P.O (ces dernières ne représentant pas plus de 5% de la population du département).  

L’auteur de l’article ne s’embarrassant pas de détails fastidieux attribue à l’ensemble des deux départements une opinion qui n’est celle que d’une infime minorité de ceux-ci. Mais quand on veut faire plaisir à la Région autant ne pas lésiner sur les moyens !

Au-delà, l’ensemble n’est qu’une entreprise de désinformation : les quatre questions posées sont rédigées pour aboutir in fine à l’approbation par le sondé d’un projet dont on ne lui dit pas grand chose sinon qu’il s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique, affirmation jamais démontrée.  Les commentaires, comme le titre cité plus haut, ne font qu’enfoncer le clou.


Le sondage

Première question : « Face à l’urgence climatique êtes-vous d’accord avec le projet de faire de notre territoire la première région positive d’Europe (l’auteur a certainement voulu écrire région à énergie positive) c’est à dire à consommation énergétique majoritairement obtenue par les énergies renouvelables » : pas de chance un Territoire à énergie positive c’est en réalité et dans l’ordre : sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables. 
Le sondage est d’entrée biaisé.

 Deuxième question : Pour vous cette ambition doit prioritairement permettre de baisser votre facture énergétique, de produire de l’énergie localement, de créer de l’emploi : où est passée l’urgence climatique qui justifiait « l’ambition » de la première question ? 
Cette question entretient volontairement la confusion entre produire localement et consommer localement, puisque les éoliennes produisent de l’électricité là où elles sont, mais l’énergie s’en va ailleurs et ne sert pas la population environnante ! 

Troisième question : Le développement de l’éolien flottant fait partie des pistes, cette filière pourrait créer 3000 emplois locaux, pensez-vous que c’est utile ? Plus question de facture énergétique, de production locale ni bien sûr d’urgence climatique, il ne reste que d’hypothétiques emplois futurs, toujours annoncés, jamais prouvés.

Quatrième question : Pour produire ces éoliennes flottantes d’importants travaux sont prévus par la Région à Port la Nouvelle pour les construire. Personnellement êtes-vous d’accord avec ce projet ? Là on ne sait plus si le projet avec lequel on doit être d’accord est de produire des éoliennes, de les construire ou de construire un port. C’est peut-être fait exprès

Le commentaire du journaliste

Lire plus

23 demandes : mission impossible ?

Pendant des mois, notre ami Bruno L. qui nous représentait, a dépensé beaucoup d’énergie dans les antichambres électroniques « envoyez-moi donc un mail » et téléphoniques du ministère, à rechercher des interlocuteurs, à se faire entendre et à contourner les obstacles de l’administration.

Son ambition était claire : parvenir enfin à discuter avec les responsables ministériels d’un corpus cohérent de 23 demandes – issues de nos débats – qui peuvent constituer une base de dialogue, et permettre aux populations rurales de combattre à armes égales l’invasion éolienne qui entraîne une dégradation majeure de leur cadre de vie.

Mais il lui fallut déjouer bien des pièges. Le 7 août 2019, lors du débat public de Rullac St Circq (Aveyron) la secrétaire d’État promettait d’inviter les représentants de nos associations pour entendre nos arguments. Mais, à la mi-décembre, le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, oubliant la promesse, n’invite que les opérateurs éoliens et quelques ONG amies. La bagarre dura deux mois pour obtenir de la Secrétaire d’Etat (la ministre elle-même continue de nous ignorer) une réunion qui nous était spécialement dédiée, le 14 février.

Lors de cette réunion, qui rassemblait associations nationales et régionales, les 23 demandes furent exposées. La Secrétaire d’État s’engagea à réunir deux groupes de travail pilotés par la DGPR (direction générale de la prévention et des risques) : nuisances de santé, et évolutions de différents textes et procédures.

Lire plus

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial