A l’Amassada, sur les hauteurs de Saint-Victor (dans l’Aveyron), l’occupation et la lutte continue…
Aujourd’hui il y a deux écologies, deux écologies incompatibles. L’une, partant du sensible, entend libérer la Terre de sa dévoration capitaliste. L’autre écologie, gouvernementale, se veut le fer de lance de nouvelles formes de contrôle social et poursuit l’accélération de la catastrophe sous toutes ses formes.
Ce qui nous occupe à l’Amassada, dans la lutte contre un des nœuds de cette écologie industrielle avec le méga transfo RTE-EDF est bien de problématiser ce conflit entre les deux écologies. Et donc de problématiser notre rapport au monde. À son habitabilité.
Partout, la farce de l’écologie capitaliste a fini de faire rire. L’urgence est bien d’en finir avec une conception toxique du monde, ne voyant en celui-ci que ressources à phagocyter, que matières à transformer. Ici contre le projet de méga transfo RTE-EDF, contre cet échangeur géant des autoroutes de l’électricité soi disant verte, nous avons décider d’interrompre localement le cours de cette aliénation faite de béton, d’acier, de communicants livides, de grillage sécurisés, de paramètres d’optimisation, d’intelligence artificielle pour se donner un peu d’espace, de temps et respirer un peu mieux.